| Vous l’avez remarqué ? Il ne se passe pas une journée sans que les acteurs les plus divers ne viennent nous dire ce qu’il faut ou pas négocier.
Une bonne fois pour toutes, les médecins libéraux ne vivent pas dans une bulle. La profession est parfaitement consciente des difficultés d’accès aux soins rencontrées par les patients, et se trouve elle-même en détresse après des années de choix politiques qui ont placé la politique comptable avant la politique de santé publique.
L’agitation politique autour de la liberté d’installation et les injonctions contradictoires de la Cour des comptes, sont largement contreproductives. Le Gouvernement doit mettre un terme à cette pollution sonore qui installe un climat de défiance préjudiciable à la négociation.
Il est urgent que le ministre de la Santé produise enfin sa lettre de cadrage et que l’on rentre dans le vif de la négociation sur la base d’un calendrier. |
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Dr Philippe Vermesch, Président du SML
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Le SML apporte son total soutien à la mobilisation des internes le 14 octobre. On ne résoudra pas la question des déserts médicaux par la contrainte ni en faisant porter sur les épaules de la jeunesse le poids de 25 ans d’erreurs commises par les gouvernements successifs au nom de la maîtrise comptable des dépenses. L’introduction en douce d’un conventionnement sélectif dans le PLFSS, dont le SML réclame la suppression, est inacceptable.
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En ouverture des Journées du SML, qui se tenaient le week-end dernier à Nice, Philippe Vermesch a réaffirmé, dans un discours offensif, les lignes rouges et les propositions du syndicat pour la future convention médicale qui doit être « un accord gagnant-gagnant ». À cette occasion, il a aussi dénoncé les mesures inacceptables contenues dans le PLFSS avec l’introduction « en douce d’un conventionnement sélectif » qui contraindrait les jeunes à débuter leur activité dans un désert médical ou l’extension de la capacité donnée à la CNAM d’imposer unilatéralement des baisses de tarif aux radiologues et désormais aux biologistes. Il a également appelé le ministre de la Santé à sortir du flou en définissant le contour des futurs « rendez-vous » de prévention.
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Invitée à débattre avec les cadres du SML, la directrice déléguée de la CNAM a douché les espoirs de la profession sur les revalorisations. Tout en soulevant les difficultés essentiellement techniques de la simplification des consultations en trois niveaux que porte le SML, la numéro 2 de la CNAM a fermé la porte à une revalorisation à 50 € de la consultation de base d’ici la fin de la future convention. Dans un contexte d’inflation, le SML n’en démordra pas lorsque les négociations seront lancées et fera tout pour briser le plafond de verre du tarif de la consultation. |
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Toujours lors des Journées du SML, médecins, pharmaciens, kinés et infirmiers libéraux se sont exprimés à l’unisson sur la nécessité de déployer le dispositif opérationnel de coordination avec le patient. L’ESCAP doit permettre à l’équipe traitante de se coordonner rapidement, a rappelé le président de l’UNPS face à l’Assurance maladie, qui fait mine de ne pas comprendre que les CPTS ne sont pas la solution à tout. |
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L’intersyndicale des Libéraux de santé, qui réunit les 11 principaux syndicats représentatifs des professionnels de santé (vraiment) libéraux, dont le SML, a adressé un carton rouge au Gouvernement qui continue de privilégier les hôpitaux dans le budget de la Sécu pour 2023. Les LDS ont exprimé leur désaccord avec la vision de la Cour des comptes qui remet en cause le système conventionnel et veut supprimer l’accord-cadre interprofessionnel (Acip) qui réaffirme notamment les principes de la coordination des soins.
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Pour remédier aux difficultés d’accès aux soins, les Libéraux de santé ont adressé une « to do list » au Gouvernement pour multiplier les portes d’entrée dans le système de santé et organiser un partage de compétences en direction des autres professions de santé sur les rôles propres de ces dernières. En soutenant cette démarche, le SML veut reprendre la main et ne pas laisser le gouvernement et ordres démanteler les compétences du médecin. Ainsi, le médecin conserve le monopole du diagnostic, arrête les orientations thérapeutiques et définit le parcours de soins. Ce qui vaut bien plus que 25 euros.
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Pour les médecins travaillant en établissement, certaines dispositions liées au Covid ont été mal vécues et source de conflit. Cependant les nouvelles,dispositions concernant l'accréditation des établissements nécessitent une collaboration renforcée médecins-établissements. Écoutons Christine Shibler, Déléguée générale FHP. |
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Lors des récents échanges que le SML a pu avoir avec des parlementaires proches de la majorité, il ne fait pas de doute sur le fait que le Gouvernement usera de l’article 49-3 pour faire passer son projet de loi de financement de la Sécu. La question est de savoir à quel moment il le déclenchera et quels amendements il pourrait alors décider de conserver, à moins qu’il ne décide de s’en tenir finalement à son texte d’origine avec ses mesures les plus contestables.
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Les rendez-vous non honorés par les patients sont un véritable fléau qui prend de l’essor, notamment avec les plateformes de rendez-vous en ligne. Certains patients bloquent plusieurs rendez-vous pour une même demande et se rendent – ou pas – à celui qui leur convient le mieux. Si l’Assurance maladie botte en touche, le SML souhaite néanmoins appeler les plateformes à la responsabilité en bloquant la possibilité, pour limiter ce phénomène, et propose de réfléchir à une pénalisation financière des patients en cas d’abus. Selon certaines estimations, le nombre des « no-show » gâcherait un cumul de temps médical équivalent à 4 000 médecins.
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| Rémunérations forfaitaires
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Dans le cadre du programme de renouvellement des outils informatiques, les flux télétransmis avec un équipement obsolète seront progressivement supprimés par la CNAM en vue de migrer les utilisateurs de SESAM-Vitale* (SV) vers des versions supérieures. Le 1er juillet 2023, il ne sera plus possible de télétransmettre les feuilles de soins électroniques avec les anciens lecteurs.*Arrêt des flux SV 1.40.200 (addendum 2bis et 3) au 1er juillet 2023. (CNAM) |
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