COVID 19

Le SML continue de vous informer

Pour vous dans ce flash info :
• Le point sur les masques
• Les arbres décisionnels
• La prise en charge des enfants
• La FAQ pour les spécialistes
• Les mesures de soutien aux entreprises

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Masques : la mascarade du stock de l’État

Malgré la promesse du chef de l’État, les masques parvenaient aux médecins libéraux hier encore au compte-gouttes, même dans les départements les plus touchés où les médecins libéraux avaient obtenu à peine une quinzaine de masques chacun. Largement insuffisant. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté le Gouvernement.

Prise en charge d’un patient en médecine de ville

Une fiche pratique simplifiée sur la prise en charge d’un patient COVID-19 en médecine de ville est désormais disponible.

Quelle organisation pour la prise en charge des enfants ?

1. Maintenir les rendez-vous pour les vaccins avant deux ans, soit CS de 2-4-5-11-12 et entre 16-18mois.
2. Maintenir la consultation de sortie de maternité et si nécessaire celle de 1 mois. Tout le reste : téléconsultation.
3. Assurer la pathologie infectieuse habituelle avec télé-consultation et consultation au cabinet si nécessaire, consultation d’urgence alternée avec la télé-consultation pour espacer les rendez-vous et éviter croisement en salle d'attente.
4. Organisation en appui des MG. Les pédiatres peuvent décharger, si nécessaire, les médecins des enfants sur les vaccins et une partie de la pathologie infectieuse. Toutes les consultations pouvant être reportées ont été annulées, sauf vaccin des petits et nouveau-nés, avec organisation des cabinets de pédiatrie en temps séparé pour consultation non infectieuse et pathologie infectieuse.
5. Si possible, local dédié coronavirus.

FAQ COVID-19 pour les SPÉCIALISTES : épisode 1

Les pharmaciens autorisés à délivrer la pilule sous conditions et à renouveler un traitement chronique

L’arrêté du 14 mars 2020 permet au pharmacien d’étendre le renouvellement des prescriptions pour des traitements chroniques, et ce jusqu’au 31 mai, sur présentation d’une ordonnance renouvelable expirée quel que soit le nombre de renouvellements. L’arrêté indique que le pharmacien peut dispenser « un nombre de boîtes par ligne d’ordonnance garantissant la poursuite du traitement jusqu’au 31 mai ». Un arrêté devrait préciser si cette mesure s’entend « mois par mois ». Les stupéfiants et assimilés sont exclus de ce dispositif. Les pharmacies sont également autorisées à délivrer la pilule contraceptive aux femmes qui se retrouvent dans l'impossibilité de faire renouveler leur ordonnance, sur simple présentation de leur ancienne ordonnance.

L’armée à la rescousse de l’Alsace

Un hôpital de campagne devrait être déployé afin de soulager les services de réanimation hospitaliers saturés. Une trentaine de lits de réanimation devraient ainsi être disponibles. En attendant, des hélicoptères de l’armée transportent des patients gravement atteints vers d’autres établissements de santé.

La FHP met à disposition 4 000 lits de réanimation

Les établissements privés, eux aussi, sont mobilisés. Plus de 100 000 interventions au bloc ont été déprogrammées pour libérer des lits dans leurs services de soins critiques (surveillance continue, soins intensifs et réanimation). Près de 4 000 lits sont disponibles pour accueillir les patients en difficulté en relais des hôpitaux publics surchargés.

Baisse et interruption d’activités : les mesures de soutien du Gouvernement aux entreprises

Face à la progression rapide de l’épidémie de Covid-19, le président de la République a décrété le confinement de tous les Français, à l’exception bien sûr des professionnels de santé hospitaliers et libéraux, du personnel hospitalier, ainsi que de toutes les professions indispensables à la marche du pays.

La CARMF suspend ses prélèvements

La Caisse autonome de retraite des médecins de France a annoncé la suspension « automatique et générale » du prélèvement mensuel des cotisations début avril, des majorations de retard, des rappels de cotisations de début d’année impayées, des mesures de recouvrement forcé « pendant une durée minimale de deux mois ».

Les remords d’Agnès Buzyn n’ont rien de rassurant

Selon le journal « Le Monde », Agnès Buzyn, qui a quitté le ministère de la Santé pour briguer la mairie de Paris, a fait part de ses remords. « On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade », déclare-t-elle au quotidien en évoquant le premier tour des élections municipales. « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague de tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » Plus encore, elle affirme avoir averti le premier ministre le 30 janvier que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir.

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