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Quand le vent commence à tourner…. Continuons de souffler !
Nos efforts paient ! Dans un récent sondage Ifop - Espace social européen publié le 4 juin, les français ont évalué la politique de santé menée par le gouvernement…trois…deux…un… :
- 57 % des français sont mécontents de la politique de santé dont 23 % sont « très mécontents » - seulement 4 % sont très satisfaits.
- Ils définissent leurs priorités en matière de santé :
- Pour la lutte contre le gaspillage à 63 %,
- Lutte contre les déserts médicaux à 43 %,
- L’amélioration du niveau de remboursement à 30 %, niveau de remboursement qui se dégrade selon 43 % des français,
- La prévention à 26 %,
- Pour la généralisation du tiers-payant à 25%. Cette mesure en soi est positivement jugée par 63% des personnes interrogées, comme « mesure phare » on aura vu mieux …
Leur avis est très négatif sur l’accès aux soins, surtout à cause des délais d’obtention d’un rendez-vous chez certains médecins spécialistes, voire des dépassements d’honoraires.
Dernière information mordante : 77 % des Français font plus confiance aux médecins pour améliorer à l’avenir leur état de santé. L’Etat et l’assurance-maladie ne recueillent que 42 % des suffrages et les mutuelles 41 %.
Allez-y, souriez ! Les français sont conscients du peu de bon sens dont fait preuve notre gouvernement à l’égard de la santé.
Et vous y êtes pour quelque chose ! Car depuis 6 mois, vous vous mobilisez activement et quotidiennement auprès des français en leur expliquant les méfaits de cette politique. Cette action quotidienne doit continuer sans relâche car elle portera ses fruits c’est certains. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain dans les urnes...
Pétition, affiche, explicatif aux patients - continuons !
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L’UNPS au service du collectif - Tribune presse du Dr William Joubert
Les négociations sur la coordination des soins ont vu s’opposer deux conceptions du travail pluri-professionnel : la première en équipes de soins fermées par contrats (ACI), la seconde (ACIP) se caractérise par la mise en place d’équipes ouvertes et transversales… qui n’a pas vu le jour !
En 2014, l’union nationale des professionnels de santé (UNPS) avait obtenu, en insistant fortement auprès de l’Union Nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), l’ouverture de négociations sur la coordination des soins dans le cadre d’un avenant à l’ACIP (Accord cadre interprofessionnel). Cette demande faisait contrepoids à l’ouverture d’une autre négociation ouverte à la demande du ministère sur les ACI (accord conventionnel interprofessionnel), chargée de traduire en conventionnel le modèle des ENMR (Expérimentations des nouveaux modes de rémunération).
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Déficit de la sécurité sociale - contrôle des prescrpiteurs d'arrêts maladies
Les dépenses de l’Assurance Maladie ont été moins importantes que prévu en 2014 (400 millions d’euros). Cependant, le déficit global du régime général de la Sécurité sociale s’élève à 9,7 milliards d'euros en 2014. Certes, des économies sont nécessaires pour combler le trou de la sécu….à qui les demande-t-on ? Aux médecins ! Mais aussi aux français !
Les montants d’indemnités journalières (IJ) versées pour maladie, maternité ou accident du travail ont grimpé de 4,4 % en 2014. Causes majeures à cela :
- les indemnités versées aux personnes âgées de plus de 60 ans,
- les arrêts de travail compris entre 1 et 6 mois,
- les temps partiels thérapeutiques,
- la hausse du nombre d’invalides.
La solution envisagée par la CNAMTS : mettre sous pression les médecins prescripteurs… pour économiser 33 millions d’euros, soit 0,003% du déficit de la sécu ! La prescription des arrêts maladie est déjà surveillée et les médecins rappelés à l’ordre quand le besoin se fait sentir…
La réflexion devrait plutôt porter sur une étude sociologique de ces phénomènes liés à l’évolution de notre société et sur une étude des conditions de travail (stress au travail, burn-out, dépression, pathologie lombaire liée au travail assis, crainte du chômage...) et de l’évolution qu’elles devraient suivre pour s’adapter aux changements observés. Mais non, on préfère demander aux médecins libéraux de prescrire des arrêts maladie moins longs ! Les médecins libéraux semblent être la cible préférée de nos dirigeants pour expliquer tous les maux de notre société. Jusqu'où iront-ils? Peut être sur la réouverture de la discussion sur les réseaux de soins.
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Valls, le tiers-payant et les médecins libéraux
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Rispote des libéraux à Brigitte Dormont ...
qui contrecarre...
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Soutien de l'Europe aux médecins libéraux
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Députés républicains et déserts médicaux
" Ils proposent de créer des territoires prioritaires pour l’installation de médecins (TPIM) ouvrant droit à des exonérations fiscales et sociales massives."
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Je soutiens les actions du SML dans la défense des médecins libéraux.
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Syndicat des Médecins Libéraux
22, rue de Vaugelas 75015 Paris
Tel. 01 84 79 05 50
lesml@lesml.org
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