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Samedi 20 février 2021

 


   Sommaire

 

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • Non, un pharmacien n’est pas un médecin !

2 - À LA UNE : 

  • La DGS envoie des instructions pour que l’offre de soins se prépare à une éventuelle troisième vague épidémique

3 - VACCINATION ANTI-COVID

  • Plus de 1 100 centres de vaccination en France
  • Vaccin AstraZeneca : Le SML reste opposé à la primo-vaccination par les pharmaciens
  • Le SML demande au Gouvernement de faire la transparence sur les livraisons attendues
  • Doctolib lance un module pour accompagner l’ouverture de la vaccination en ville
  • Rémunération à l’acte de la vaccination Covid-19

4 - ZOOM SUR

  • Début d’exercice : un contrat unique
  • La Cour des comptes favorable au remboursement des psychothérapies prescrites par le médecin traitant
  • L’UNPS opposé à l’accès au DMP par les médecins du travail
  • La loi contre le séparatisme vise aussi le secteur de la santé

5 - LES DOSSIERS QUE LE SML SUIT

  • ROSP : Des résultats biaisés du fait de la crise sanitaire

6 - Dopamine Formation

  • Continuez de vous former grâce à nos classes virtuelles

7 - Le SML dans les Médias

8 - Les petites annonces : Vendre - Acheter - Louer

 


   Éditorial

 

LE MOT DU PRESIDENT

Non, un pharmacien n’est pas un médecin !

Cette semaine, nos amis pharmaciens ont poussé le bouchon un peu loin. Ils ont tout simplement instrumentalisé la procédure improbable et précipitée imposée par la DGS, qui ne laissait que trois jours ouvrés aux médecins pour s’inscrire auprès d’un pharmacien dans le but de se faire délivrer un seul flacon de dix doses du vaccin AstraZeneca qu’ils devaient, en outre, aller récupérer par la suite à la pharmacie.

Prétextant que seuls 8 000 médecins s’étaient inscrits (27 000 en réalité, soit un généraliste sur deux), ils ont réclamé de prendre la place de ces derniers dans la vaccination.

Chacun a pu mesurer que cette vaccination n’est pas anodine et doit être entourée médicalement. Il y a une différence fondamentale entre reconduire une vaccination antigrippale par injection sous-cutanée et primo-vacciner des patients fragilisés, ayant des comorbidités, en injection intramusculaire. En outre, je me demande bien comment mettre sous observation le patient vacciné durant 15 minutes dans une officine sans salle d’attente, et ce que ferait le pharmacien si, par malheur, il fallait réanimer le patient. Chacun sait que l’injection d’adrénaline, aux dernières nouvelles, est un acte médical.

Encore une fois, les compétences médicales ne se décrètent pas, et nos amis pharmaciens, quoiqu’ils puissent espérer, ne sont pas des médecins. Ce n’est pas leur faire injure que de le rappeler. Oui, ils pourront nous prêter main-forte. Mais pas tout de suite. Et pas pour la primo-vaccination, d’autant que les doses nous manquent. Pour commencer, ils pourraient déjà programmer la livraison des vaccins dans les cabinets médicaux.

Une fois pour toutes, les officines ne sont pas des cabinets médicaux !

Dr Philippe Vermesch,
Président du SML

 
     

 

 

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À LA UNE

 
 

La DGS envoie des instructions pour que l’offre de soins se prépare à une éventuelle troisième vague épidémique

Dans un DGS-Urgent, la DGS demandait aux agences régionales de santé (ARS) et aux établissements de santé de se préparer à une éventuelle troisième vague d’hospitalisations pour Covid-19. Ainsi, les établissements de santé doivent activer ou maintenir a minima le plan de mobilisation interne, voire le plan blanc. La médecine de ville est aussi sollicitée. Il est demandé de « mobiliser tous les professionnels de santé de médecine de ville pour éviter le recours systématique à l’hospitalisation pour les patients Covid dont l’état est compatible avec un maintien à domicile avec une oxygénothérapie si nécessaire… ».

 
     

 

 


   VACCINATION ANTI-COVID

 
 

Plus de 1 100 centres de vaccination en France

Le service public d’information en santé (SPIS) a recensé plus de 1 100 centres de vaccination anti-Covid, 1 143 exactement. 82 % d’entre eux sont utilisateurs de Doctolib.

 
     

 

 
 

Vaccin AstraZeneca : Le SML reste opposé à la primo-vaccination par les pharmaciens

Dans des messages adressés aux pharmaciens et médecins de ville, la DGS expliquait qu’à compter du 25 février le vaccin AstraZeneca pourrait être utilisé en ville pour les personnes de 50 à 64 ans atteintes de comorbidités. Une première livraison de doses était attendue le mercredi 17 février. Elles devaient être mises à la disposition des médecins de ville par les pharmaciens. Les médecins avaient jusqu’à mercredi pour s’enregistrer auprès de leur pharmacien référent, lequel devait ensuite passer commande auprès d’un grossiste répartiteur pour être livré le 24 février prochain.

 
     

 

 

Le SML demande au Gouvernement de faire la transparence sur les livraisons attendues

Le SML demande au Gouvernement de faire la transparence sur les livraisons attendues dans les prochaines semaines, car les chiffres avancés varient sans cesse. Le SML redoute que, là encore, le Gouvernement ne fonde sa politique vaccinale sur une gestion de la pénurie.
Dans les faits, chaque médecin de ville volontaire devait disposer d’un flacon lors de la première livraison, et de 2 ou 3 flacons au maximum lors de la deuxième livraison. Chaque flacon contient 10 doses du vaccin.

 
     

 

 

Doctolib lance un module pour accompagner l’ouverture de la vaccination en ville

Face au nombre de doses limité, les médecins généralistes seront d’abord amenés à contacter eux-mêmes les patients ciblés comme prioritaires, mais les patients éligibles pourront aussi prendre rendez-vous eux-mêmes chez leur médecin traitant. La prise de rendez-vous pourra se faire en ligne ou par téléphone. Pour éviter la cacophonie et faciliter la tâche du médecin, Doctolib a lancé un outil de gestion pour faire en sorte que la prise de rendez-vous se fasse pour les deux injections de manière simultanée « avec le bon intervalle de 9 à 12 semaines » et vérifiera l’éligibilité du patient.

 
     

 

 

Rémunération à l’acte de la vaccination Covid-19

Depuis le lancement de la campagne de vaccination, le code unique VAC sert à rémunérer aussi bien la consultation médicale préalable à la vaccination (incluant le cas échéant la 1ère injection vaccinale) que l’acte d’injection seul.

A partir du 23 février 2021 et une fois votre logiciel mis à jour avec les fiches règlementaires FR 217 et 214v3, vous devrez facturer : - Le code VAC dont le prix prend la valeur unique de 25 euros en métropole (29,60 € dans les DROM) en cas de consultation ou visite médicale préalable à la vaccination (tarif comportant la 1ère injection si elle est réalisée dans le même temps) ; - Le code INJ dont le prix prend la valeur unique de 9,60 euros (en métropole et dans les DROM) lorsque l’injection vaccinale est réalisée seule..

 
     

 

 
 
 


   ZOOM SUR 

 

ROSP : Des résultats biaisés du fait de la crise sanitaire

Les résultats provisoires de la ROSP 2020 montrent clairement l’impact négatif de la crise sanitaire sur la réalisation ou non de certains indicateurs. Ainsi, pour les médecins traitants de l’adulte, la rémunération globale n’augmente que de 0,9 % par rapport à 2019, entraînant une baisse de la rémunération médiane de 5 euros par médecin généraliste. Le versement global pour la ROSP pédiatrique serait en hausse de 8,9 %. Il serait également en augmentation pour les endocrinologues, lesquels toucheraient en moyenne 55 euros de plus que l’année précédente.

 
     

 

 
 


   LES DOSSIERS QUE LE SML SUIT 

 

Début d’exercice : un contrat unique

Prévues dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, les modalités du contrat unique de début d’exercice viennent de paraître au Journal officiel. Ce contrat, qui vise à faciliter l’installation des jeunes médecins dans des zones sous-médicalisées, remplace les quatre contrats incitatifs élaborés au fil des années et offre, à certaines conditions, une garantie de revenus la première année, une aide à l’investissement et une protection sociale étendue.

 
     

 

 

La Cour des comptes favorable au remboursement des psychothérapies prescrites par le médecin traitant

Dans un rapport, la Cour des comptes estime que les 15 milliards consacrés aux soins psychiatriques ne sont pas utilisés de façon optimale. D’un côté, soutient la Cour, les hospitalisations sont en hausse et sont souvent inadéquates avec des entrées par les urgences et des sorties sans continuité des soins. De l’autre, la demande ambulatoire ne cesse, elle aussi, d’augmenter en premier lieu dans les centres médico-psychologiques où, selon la Cour, au moins un tiers des patients devraient plutôt consulter un psychologue. 

 
     

 

 

L’UNPS opposé à l’accès au DMP par les médecins du travail

L’Union nationale des professions de santé (UNPS), qui regroupe 12 professions utilisatrices du dossier médical partagé (DMP), s’oppose à ce que celui-ci soit accessible au médecin du travail, comme le prévoit l’article 11 de la proposition de loi pour renforcer la prévention en santé au travail. L’UNPS réclame la suppression de cet article qui risquerait de créer une suspicion pouvant conduire les patients à refuser que certains éléments soient intégrés à leur dossier. L’UNPS estime que le fait que le médecin du travail puisse déposer des éléments dans le DMP auxquels les professionnels choisis par le patient peuvent accéder est largement suffisant. Une position que le SML soutient pleinement. Le secret médical ne se partage pas !

 
     

 

 

La loi contre le séparatisme vise aussi le secteur de la santé

Le projet de loi « confortant le respect des principes de la République » a été définitivement adopté. Quelques mesures concernent le secteur de la santé.

L’article 16 interdit aux professionnels de santé d’établir un certificat de virginité sous peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Toute personne « non-membre du corps médical » se rendrait coupable de viol en réalisant un examen avec pénétration en vue « d’établir la virginité de la victime » et d’agression sexuelle en cas d’examen sans pénétration. Les pressions exercées sur les personnes afin d’établir un certificat de virginité sont elles aussi susceptibles d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende (30 000 euros si la victime est mineure). Les peines prévues dans le Code pénal en cas d’incitation faite à un mineur de subir une mutilation sexuelle sont aggravées. 

 
     

 

 
 


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   Le SML dans les médias

 

URML OI : son hégémonie contestée

« Les compétences médicales ne se décrètent pas » : la charge du SML contre la primo-vaccination anti-Covid par les pharmaciens

 


   Les Petites Annonces  

 
 

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