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Paris, le 03 novembre 2014
Le SML ne signera pas l’avenant 2, sensé donner un cadre à la coopération entre les différentes professions de santé libérales.
Tout au long des négociations, la CNAMTS n’a jamais accepté, ne serait-ce que de parler du modèle simple proposé en séance par l’UNPS, soutenu par le SML, applicable à toute situation et pour l’ensemble des professionnels en exercice libéral. Cette solution avait aussi pour mérite de prendre en compte le devenir des expérimentations en cours dans les maisons de santé pluridisciplinaires. L’assurance maladie s’est contentée de ne négocier qu’à la marge son propre modèle. Ce fut projet contre projet.
Le SML refuse cet avenant qui ne répond pas aux besoins de la majorité des médecins libéraux de proximité.
- Pas de solution acceptable pour la coordination autour de la personne âgée en situation de dépendance.
- Absence de prise en compte du rôle des spécialistes libéraux
- Parcours découpé par pathologies et non autour du patient, avec risque majeur d’une perte du libre choix de son professionnel.
- Rémunération au tout forfait, avec une grille tarifaire compliquée et administrative, par ailleurs indécente et illogique, car plus le patient est lourd et nécessite d’autres professionnels, plus le forfait de coordination baisse.
- Paiement des forfaits jusqu’à douze mois après
- Pas de prise en charge de l’indispensable outil de coordination : le système d’information partagé qui aurait dû se retrouver au centre de nos travaux
Et surtout véritable nouvelle usine à gaz avec un lourd travail administratif et l’obligation probable d’être en SISA.
De qui se moque-t-on ? Le temps est venu de dire non à une pression administrative étouffante.
Le SML préfère pour les médecins libéraux de proximité la possibilité de se coordonner de façon simple et pragmatique autour d’un patient. Voila pourquoi le SML ne veut pas engager les médecins sur un tel schéma.
Il devient indispensable de dénoncer cette convention et d’ouvrir les négociations pour une nouvelle plus simple, plus adaptée au monde libéral, moins administrative, échappant à l’emprise des ARS et surtout avec un investissement économique fort vers la médecine libérale de proximité, destiné à l’ensemble des médecins.
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