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Samedi 17 juillet 2021

 
 


   Sommaire

 

1- Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • « Primum non nocere »

2- À la une : Pass Sanitaire, obligation vaccinale pour les soignants : c’est parti !

  • Pass sanitaire : faire peser la contrainte sur les non vaccinés
  • Vaccination obligatoire pour les soignants
  • La vaccination obligatoire de la population pas exclue
  • Rappel début septembre pour les vaccinés du début d’année

3- Actus Covid

  • Le variant Delta gagne du terrain
  • Il faut privilégier les vaccins à ARNm selon la HAS
  • Le Conseil scientifique préconise un rappel chez les plus de 80 ans

4- Les dossiers que le SML suit

  • Négos conventionnelles : à quand un investissement à la hauteur pour les libéraux ?
  • La démographie médicale stable en 2021 mais de moins en moins de libéraux
  • Pédiatrie : les prises en charge du Pims post-Covid réservées à l’hôpital !
  • Numerus clausus : le Conseil d’État contraint 15 facs à accueillir plus d’étudiants

5- Dopamine Formation

  • Nouveauté : Rendez-vous sur assistant-medical.com

6- Le SML dans les médias

7- Les petites annonces : Vendre - Acheter - Louer

 


   Éditorial

 

LE MOT DU PRESIDENT

« Primum non nocere »

Le premier des engagements éthiques de tout soignant est primum non nocere. « En premier lieu, ne pas nuire » aux patients que nous prenons collectivement en charge est une obligation qui s’impose à toutes celles et ceux qui entrent en contact avec des patients et des personnes fragiles.

La situation sanitaire actuelle, avec la circulation active du variant Delta, impose des mesures vigoureuses pour protéger les plus fragiles. Pour l’instant, la vaccination est le seul moyen de lutte anti-Covid dont nous disposons, car nul n’imagine de faire revivre le monde sous cloche avec la répétition d’un confinement de grande ampleur.

L’obligation de la vaccination pour les soignants, décidée par le chef de l’État, était sans doute inévitable pour remobiliser la partie de la communauté soignante qui avait boudé la vaccination, oubliant leurs engagements éthiques. Mais il faut savoir reconnaître le symbole. La vaccination obligatoire des soignants a déjà permis de créer un électrochoc dans la population qui avait délaissé la vaccination. Le million de Français qui s’est précipité lundi soir sur Doctolib pour réserver un créneau de vaccination le démontre.

Dr Philippe Vermesch,
Président du SML

 
     

 

 

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  À LA UNE : Pass Sanitaire, obligation vaccinale pour les soignants : c’est parti !

 

Pass sanitaire : faire peser la contrainte sur les non vaccinés

Lors de son allocution télévisée du lundi 12 juillet, le président de la République a annoncé une série de mesures pour contrer une « reprise forte » de l’épidémie avec la propagation du variant Delta. Dès le 21 juillet prochain le pass sanitaire sera obligatoire pour les plus de 12 ans dans les « lieux de loisirs et de culture » de plus de 50 personnes avant d’être étendu, au début du mois d'août, aux bars et restaurants, ainsi qu’aux hôpitaux, maisons de retraite et établissements médico-sociaux.

 
     

 

 

Vaccination obligatoire pour les soignants

Pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour les personnes en situation de handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile, la vaccination sera rendue obligatoire sans attente. […] Ils auront jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner.

 
     

 

 

La vaccination obligatoire de la population pas exclue

« En fonction de l’évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », a prévenu Emmanuel Macron, rappelant que 9 millions de doses étaient disponibles. Le chef de l’État veut encore faire « le choix de la confiance » et appelle solennellement les personnes non vaccinées à aller se faire vacciner au plus vite.

 
     

 

 

Rappel début septembre pour les vaccinés du début d’année

Pour faire face à une baisse de leur taux d’anticorps, les personnes vaccinées au début de l’année, en janvier et février, bénéficieront d’une nouvelle injection. Emmanuel Macron annonce la mise en place d’une campagne de rappel dès la rentrée.

 
     

 

 


  ACTU COVID

 

Le variant Delta gagne du terrain

Après une période de baisse constante des cas sur trois mois, la situation sanitaire se dégrade en France à cause de la progression du variant Delta du Sars-CoV-2. Santé publique France (SpF) fait notamment état d’une augmentation de la circulation du virus chez les plus de 65 ans, faisant craindre une nette augmentation des hospitalisation ces prochaines semaines. En semaine 26 (du 28 juin au 4 juillet), SpF recensait 16 538 nouveaux cas de Covid-19, en augmentation de 35 % par rapport à la semaine précédente.

 
     

 

 

Il faut privilégier les vaccins à ARNm selon la HAS

La Haute autorité de santé (HAS) a formulé plusieurs recommandations pour faire face à la 4e vague de Covid-19 qui menace la France avec la progression du variant Delta. Le collège de la HAS préconise ainsi de privilégier les vaccins à ARN messager (Comirnaty* de Pfizer/BioNTech et Spikevax* de Moderna), qui disposent « du meilleur taux d’efficacité pour la prévention, non seulement des formes graves et symptomatiques, mais également de la transmission, avec un espacement minimal entre les deux doses ».

 
     

 

 

Le Conseil scientifique préconise un rappel chez les plus de 80 ans

Dans un avis publié le 9 juillet, le Conseil scientifique préconise une troisième injection de rappel contre la Covid-19 « dès maintenant », chez les personnes âgées de plus de 80 ans, et ce pour limiter l’impact d’une quatrième vague provoquée par le variant Delta. Des études ont en effet indiqué qu’avec seulement deux doses, 30 % des résidents d’Ehpad (vaccinés à plus de 90 %) présentaient une absence d’anticorps anti-spicule, d’où l’intérêt d’une troisième injection.

 
     

 

 


   LES DOSSIERS QUE LE SML SUIT

 

Négos conventionnelles : à quand un investissement à la hauteur pour les libéraux ?

Alors que l’avenant no 9 de la convention médicale est actuellement en négociation à la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam), le SML rappelle que des mesures urgentes doivent être prises pour la médecine de ville. Une enveloppe de 2 milliards d’euros, soit près de quatre fois plus que ce qui est mis sur la table par la Cnam pour l’instant, est nécessaire, a prévenu le SML.

 
     

 

 

La démographie médicale stable en 2021 mais de moins en moins de libéraux

En 2021, la démographie est restée stable, selon les données de l’institut statistique du ministère de la Santé (Drees). Au 1er janvier, la France comptait 228 000 médecins en activité, en légère hausse de 0,28 % par rapport à 2020. La densité est elle aussi sensiblement la même que l’an passé, avec 339 médecins pour 100 000 habitants sur les deux années. La moyenne d’âge des médecins s’établit à 50,7 ans, et près de la moitié (47,9 %) sont des femmes. Les praticiens libéraux exclusifs représentent 44,1 % des médecins, en baisse de 0,5 % sur un an. En comparaison, en 2012, cette part s’élevait à 51,4 %.

 
     

 

 

Pédiatrie : les prises en charge du Pims post-Covid réservées à l’hôpital !

À la demande du ministère de la Santé, la Haute autorité de santé (HAS) a publié ses réponses rapides relatives au syndrome inflammatoire multi-systémique (Pims) chez l’enfant, à la suite d’une infection au Sars-Cov-2 (520 cas recensés en France). La HAS préconise un repérage en ville par le médecin généraliste, mais cantonne les prises en charges pédiatriques à l’hôpital, au sein d’une équipe pluridisciplinaire.

 
     

 

 

Numerus clausus : le Conseil d’État contraint 15 facs à accueillir plus d’étudiants

C’est un couac de plus dans la réforme du premier cycle des études médicales, qui repose sur la suppression de la Paces, et de son numerus clausus associé pour l’accès en 2e année. Le Conseil d’État vient en effet d’annuler l’arrêté fixant le nombre d’étudiants de première année (Paces) autorisés à rejoindre la 2e année du premier cycle des études médicales pour 2021-2022. Le CE avait été saisi par 15 associations d’étudiants des nouvelles filières ayant remplacé la Paces : PASS (parcours spécifique à dominante santé) et LAS (licence avec option accès santé).

 
     

 

 


   Dopamine Formation vous propose

 


   Le SML dans les médias 

 

Avenant numéro 9 :
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Avenant 9 : pas convaincus par les propositions de la Cnam, les syndicats médicaux veulent poursuivre la négociation

 


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