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Samedi 23 octobre 2021

 
 


   Sommaire

 

1- Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • Une opération à somme nulle pour la médecine de ville

2- À la une : Le PLFSS 2022

  • Démantèlement des compétences médicales : ça continue !
  • La prise en charge des séances chez un psychologue fait son entrée dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale
  • Prescription de lunettes par l’orthoptiste : un article modifié
  • La télé-surveillance sous surveillance
  • Les centres dentaires « low-cost » dans le collimateur
  • Biosimilaires : la dispensation est encadrée
  • Une grande absente : l’équipe de soins coordonnée autour du patient

3- Zoom sur

  • Flambée du prix des carburants : le SML réclame des compensations pour la visite

4- Les dossiers que le SML suit

  • Les pédiatres préconisent une coopération ville hôpital
  • Un rapport sénatorial se penche sur les déserts médicaux

5- Le SML solidaire

  • SOS Médecins prêt à durcir son mouvement

6- Actus Covid

  • Possibilité de prolonger le pass sanitaire jusqu’à l’été prochain
  • Pass sanitaire des plus de 65 ans : une troisième dose, sinon rien ?
  • Déremboursement des tests : Les primo-injections repartent à la hausse
  • L’employeur n’est pas tenu de rembourser les tests virologiques à ses salariés
  • Recrudescence de Covid au Royaume-Uni
  • La campagne de vaccination antigrippale a commencé

7- Domiserve vous propose

  • Bénéficiez aussi des avantages du CESU !

8- Dopamine Formation

  • Inscrivez-vous à notre prochain e-colloque 

9- Les petites annonces : Vendre - Acheter - Louer

 


   Éditorial

 

LE MOT DU PRESIDENT

Une opération à somme nulle pour la médecine de ville

Les députés ont débattu cette semaine du dernier budget de la Sécu pour ce quinquennat. C’est peu de dire que celui-ci n’est pas à la hauteur des attentes de notre profession.

De plus, ce texte contient un tour de prestidigitation digne des plus grands illusionnistes. Alors que les efforts financiers sont concentrés sur l’hôpital, la médecine de ville est dépossédée du bénéfice des montants provisionnés pour financer l’application de l’avenant 9. Les 786 millions d’euros de cet avenant sont immédiatement repris à travers les 775 millions de « maîtrise médicalisée » auxquels s’ajoutent 200 millions de baisse de tarifs sur les radiologues et les biologistes. En d’autres termes, le Gouvernement reprend d’une main ce qui avait été octroyé de l’autre avec l’avenant no 9. Un avenant en trompe l’œil que le SML se félicite de ne pas avoir signé.

Et nous regrettons aussi que le Gouvernement préfère poursuivre le démantèlement des compétences médicales plutôt que de favoriser la coordination des soins. Il est urgent de développer les équipes de soins coordonnés autour du patient (ESCAP) soutenues par l’ensemble des professions de santé.

Au moment où l’inflation fait son retour, que les salaires augmentent et que les prix de l’essence et de l’énergie flambent, ce budget est pire qu’une occasion manquée. Les investissements, notamment sur les actes, et les mesures permettant de restaurer l’attractivité de l’exercice libéral auprès des jeunes sont, une nouvelle, fois reportées. Il y a pourtant urgence car la désertification médicale progresse. La médecine de ville ne doit pas devenir une espèce en voie d’extinction !

Dr Philippe Vermesch,
Président du SML

 
     

 

 

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  À LA UNE : Le PLFSS 2022

 

Depuis lundi, les députés ont entamé l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022.

 

Démantèlement des compétences médicales : ça continue !

Deux amendements visent à autoriser l’accès direct aux soins pratiqués par les orthophonistes d’une part, et les kinésithérapeutes de l’autre, « lorsque ces derniers exercent dans une structure de soins coordonnés ». Un autre vise à donner la possibilité aux sage-femmes de recevoir directement une personne dans le cadre d’une demande de stérilisation. Même si cela peut irriter, on ne peut pas reprocher aux autres professions de progresser, d’autant que la désertification médicale progresse et que les journées, déjà bien chargées, des médecins libéraux ne sont pas extensibles. Le problème est ailleurs.

 
     

 

 

La prise en charge des séances chez un psychologue fait son entrée dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale

Désirée par le président de la République, la prise en charge par l’Assurance maladie de séances chez le psychologue fait l’objet d’un article dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2022. Selon l’exposé des motifs, elle sera proposée « pour les personnes souffrants de troubles psychiques d’intensité légère à modérée, à partir de début 2022 sur l’ensemble du territoire ».

 
     

 

 

Prescription de lunettes par l’orthoptiste : un article modifié

Lors de son examen en commission des Affaires sociales, plusieurs députés ont déposé des amendements au projet de loi de financement de la Sécurité sociale. L’un des plus importants concerne le fameux article 40 sur la prescription de lunettes ou de lentilles par les orthoptistes. Le rapporteur du projet de loi, Thomas Mesnier, a défendu un texte de compromis, selon lequel « l’orthoptiste ne peut adapter ou renouveler cette primo-prescription que si le patient a consulté, dans un délai qui sera précisé par décret, un médecin ophtalmologiste ».

 
     

 

 

La télé-surveillance sous surveillance

Afin de « s’assurer que les activités de télé-surveillance seront bien réalisées par des professionnels de santé exerçant auprès d’offreurs de soins traditionnels », le rapporteur général du projet PLFSS 2022 a déposé un amendement visant à exclure de la télé-surveillance les plateformes privées, notamment celles opérant à partir de l’étranger.

 
     

 

 

Les centres dentaires « low-cost » dans le collimateur

Un autre amendement, déposé par Thomas Mesnier et Fadila Khattabi (députée LREM de Côte d’Or) vise à renforcer le contrôle des ARS sur les centres de santé, notamment les centres de santé dentaires, dont certains sont à l’origine de scandale sanitaire. Des sanctions administratives sont prévues ainsi qu’un dé-conventionnement à l’encontre des centres aux pratiques médicales et déontologiques douteuses.

 
     

 

 

Biosimilaires : la dispensation est encadrée

Un amendement prévoit que la délivrance d’un biosimilaire par le pharmacien fasse obligatoirement l’objet d’une information auprès du prescripteur et du patient. Un autre précise que le médecin doit justifier la mention « non-substituable ».

 
     

 

 

Une grande absente : l’équipe de soins coordonnée autour du patient

Enfin, ce budget n’apporte aucune avancée en matière de coordination des soins, alors qu’il devient urgent de développer les équipes de soins coordonnés autour du patient (ESCAP). L’ensemble des professionnels libéraux l’appellent pourtant de leurs vœux car ils savent que c’est la seule formule souple et réactive qui garantit le maintien à domicile de leurs patients les plus vulnérables.

 
     

 

 
 


   ZOOM SUR

 

Flambée du prix des carburants : le SML réclame des compensations pour la visite

Le premier ministre a annoncé une prime en direction des Français les plus modestes pour compenser la flambée des prix des carburants. Si cette mesure n’est qu’un pis-aller, permettant au gouvernement de reporter sa décision sur une éventuelle baisse des axes sur les prix à la pompe, elle reste bienvenue pour ceux qui en bénéficieront. Pour autant, le Premier ministre, à la manœuvre sur ce dossier, laisse de côté les médecins libéraux qui se déplacent au domicile des patients. Pour éviter de pénaliser davantage la visite dont le tarif est déjà très en dessous de sa valeur réelle, le SML lui a demandé un geste en direction de la profession.

 
     

 

 


   LES DOSSIERS QUE LE SML SUIT

 

Les pédiatres préconisent une coopération ville hôpital

Le syndicat national de la pédiatrie française (SNPF) réagit aux propositions du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales sur la réorganisation des soins de l’enfant. Le SNPF préconise de renforcer la coopération ville hôpital autour du partage d’informations et, dans le cadre des pathologies chroniques, « de systématiser un suivi partagé et conjoint entre les équipes de pédiatrie hospitalière et de ville… ».

 
     

 

 

Un rapport sénatorial se penche sur les déserts médicaux

La délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation vient de sortir un rapport intitulé Les collectivités à l’épreuve des déserts médicaux : l’innovation territoriale en action. À la lumière des initiatives des collectivités locales en la matière, la délégation fait une douzaine de recommandations. En premier lieu, elle insiste sur le fait que les projets doivent être élaborés en concertation avec les professionnels de santé.

 
     

 

 


   LE SML SOLIDAIRE

 

SOS Médecins prêt à durcir son mouvement

SOS Médecins menace de durcir son mouvement de protestation en arrêtant toute activité durant 48 heures. En cause : l’élargissement de la visite longue, réservée au médecin traitant dans l’avenant no 9 et dont les médecins de SOS sont exclus. Dans l’attente d’une hausse de la majoration de déplacement dans la journée, qui ne pourra avoir lieu que dans le cadre de la prochaine convention médicale, SOS Médecins estime que la possibilité de coter une majoration d’urgence serait déjà un « geste fort » de la part du ministre. Le SML s’associe à ce mouvement qui vise fort opportunément à « sauver la visite à domicile » à l’heure où tout le monde parle du « virage domiciliaire ».

 
     

 

 


   ACTUS COVID

 

Possibilité de prolonger le pass sanitaire jusqu’à l’été prochain

Lors de l’examen du projet de loi de « vigilance sanitaire », les députés ont approuvé l’article 1 qui prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, et l’article 2 qui permet au gouvernement de prolonger le dispositif de pass sanitaire. Il ne s’agit pas de l’étendre, s’est justifié le ministre de la Santé, mais « de donner la possibilité de le déclencher et de le maintenir si la situation sanitaire l’exige ». Quatre critères ont été fixés, quoique non chiffrés : les taux d’incidence, de vaccination, de positivité des tests de dépistage ou de saturation des lits de réanimation.

 
     

 

 

Pass sanitaire des plus de 65 ans : une troisième dose, sinon rien ?

Un tiers seulement de la population éligible aurait reçu une troisième dose de vaccin un mois et demi après le début de la campagne en direction des plus de 65 ans et des personnes à risque. Le ministère remarquait cependant « une montée en puissance » puisque le nombre d’injections était passé de 300 000 à 400 000 la semaine du 4 octobre.

 
     

 

 

Déremboursement des tests : Les primo-injections repartent à la hausse

Le déremboursement des tests de confort pour obtenir son pass sanitaire a eu des effets bénéfiques. Alors que le nombre de primo-injections diminuait, il est reparti à la hausse avec 200 000 doses par semaine. En début de semaine cependant, le ministère comptait encore 7,2 millions de personnes non vaccinées.

 
     

 

 

L’employeur n’est pas tenu de rembourser les tests virologiques à ses salariés

L’employeur n’est pas tenu de rembourser les tests virologiques à ses salariés, telle est la position du ministère du Travail, estimant que ces tests ne sont pas des frais professionnels. L’employé non vacciné ou ne pouvant faire la preuve qu’il sort de la maladie devra payer lui-même ces tests en vue d’obtenir un pass sanitaire pour se rendre au travail.

 
     

 

 

Recrudescence de Covid au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni subit une nouvelle vague de Covid, enregistrant entre 30 000 et 40 000 contaminations et une centaine de décès par jour. Le taux d’incidence y est presque dix fois plus élevé qu’en France. Plusieurs raisons sont invoquées pour l’expliquer, à commencer par une levée anticipée des restrictions sanitaires et la fin du port du masque obligatoire.

 
     

 

 

La campagne de vaccination antigrippale a commencé

La campagne de vaccination contre la grippe est partie, dès lundi dernier dans les Ehpad et dès vendredi dernier en ville. Elle a donc été avancée afin de « favoriser la synergie des campagnes de vaccination de rappel contre la Covid et de vaccination contre la grippe », commente la DGS. Les personnels de santé sont invités à promouvoir les deux vaccinations auprès du public concerné.

 
     

 

 


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