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Samedi 29 mai 2021

 
 


   Sommaire

 

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • Numéro(s) unique(s)

2- LE SML EN COLERE

  • Et voici pourquoi certains quartiers n’auront bientôt plus de médecin

3- ZOOM SUR

  • Numéro unique : la « loi pompiers » prévoit trois expérimentations, le sort du 116 117 en suspens

4- INFOS COVID

  • Moderna en ville, c’est possible : la preuve par l’expérimentation en Moselle
  • L’Académie de médecine prône l’obligation vaccinale, quitte à y aller de façon progressive
  • Le coût de la Covid pour Santé publique France

5- Actus professionnelles

  • Forfait structure : en augmentation en 2020
  • Retraite : la valeur du point ASV revalorisée de +0,4%
  • Dépenses d’assurance maladie : plus 10,9 % entre avril 2021 et avril 2020
  • Levothyrox : L’étude de bioéquivalence ne suffit pas à démontrer la substituabilité des deux formules pour un patient donné

6- Dopamine Formation

  • Optez pour un(e) Assistant(e) Médical(e)

7- Les petites annonces : Vendre - Acheter - Louer

 


   Éditorial

 

LE MOT DU PRESIDENT

Numéro(s) unique(s)

Deux tribunes parues dans Le Monde et le Journal du dimanche créent un nouveau rebondissement inattendu sur le sujet du numéro unique en santé. Le Gouvernement s’est enlisé sur ce dossier, qu’il ne tranche pas de peur d’être pris entre les tenailles des querelles entre les rouges et les blancs, et entre les libéraux et les hospitaliers.

La crise sanitaire a montré que diriger tous les appels vers le 15, au printemps 2020, avait provoqué une saturation des services d’urgence et un allongement des délais de réponse. Dans le même temps, l’expérimentation du 116 117, inscrit dans la loi Touraine de 2016, a permis de démontrer dans trois régions, dont le Grand Est, qu’il permettait de flécher les demandes de soins urgents, mais non vitaux, vers les libéraux en cabinet sans oublier SOS Médecins. Ce numéro d’appel unique des soins de ville a permis de réduire la congestion des Urgences. En outre, ce numéro est le passeport indispensable du futur SAS.

C’est pourquoi un numéro unique pour l’accès aux soins non vitaux urgents est une bonne solution. Et rien n’empêche un numéro unique pour les urgences vitales, et rien n’empêche non plus un numéro unique d’appel urgent des secours.

La seule exigence pour les médecins libéraux consiste à rendre plus visible l’accès à une prise en charge des soins non vitaux en ville. Le 112 (ou n’importe quel autre numéro !) et le 116 117 peuvent parfaitement cohabiter. L’expérimentations des différents scenarii décidée dans la loi « Pompiers » va permettre de montrer une fois de plus tout l’intérêt du 116 117.

Dr Philippe Vermesch,
Président du SML

 
     

 

 

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  LE SML EN COLERE

 

Et voici pourquoi certains quartiers n’auront bientôt plus de médecin

Le Dr Claude Fossé, l’un des trois médecins généralistes à encore exercer au quartier des Merisiers à Mantes-la-Ville, ne consultera plus. Son cabinet a été saccagé par ce qu’il faut bien appeler un ou des crétins, inconscient(s) du fait que, dans ces conditions, il n’y aura bientôt plus de médecin dans le quartier. Agé de 74 ans, Claude Fossé recevait encore des patients deux demi-journées par semaine.

 
     

 

 


  ZOOM SUR

 

Numéro unique : la « loi pompiers » prévoit trois expérimentations, le sort du 116 117 en suspens

Les députés ont adopté jeudi 27 mai la proposition de loi visant « à consolider le modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs-pompiers », portée par le parlementaire de la majorité Fabien Matras (LREM, Var). Ce texte prévoit « la fusion des plateformes d’appels d’urgence à travers un numéro unique, le 112 » et d’ « instaurer des plateformes au sein desquelles les médecins du SAMU, les sapeurs-pompiers et les ambulanciers privés assureront ensemble la régulation et l’échange des informations nécessaires ».

 
     

 

 
 
 


   INFOS COVID

 

Moderna en ville, c’est possible : la preuve par l’expérimentation en Moselle

Fin avril, en Moselle, l’expérimentation de la vaccination en ville avec le vaccin Moderna a été « une réussite », selon la déléguée territoriale de l’ARS Grand Est. L’ensemble des acteurs se sont mobilisés. Les URPS médecins libéraux et pharmaciens de la région Grand Est ont mis en place une plateforme de commande, Distrivac, extrêmement souple et permettant d’ajuster le nombre de doses aux besoins des vaccinateurs (et non l’inverse), si bien que les délais de livraison ont été raccourcis. L’expérimentation a permis d’envisager une généralisation de la vaccination en ville avec Moderna.

 
     

 

 

L’Académie de médecine prône l’obligation vaccinale, quitte à y aller de façon progressive

L’Académie de médecine se déclare favorable à une obligation vaccinale contre la Covid-19. Elle estime en effet qu’il « sera très difficile, avant la fin de l’été, d’obtenir un taux de couverture vaccinale qui assurerait une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie, soit 90 % de la population adulte… ». Selon elle, le dynamisme de la campagne de vaccination va se heurter aux hésitants et récalcitrants. Or, fait valoir l’Académie de médecine, l’obligation vaccinale a déjà été pratiquée en France avec profit.

 
     

 

 

Le coût de la Covid pour Santé publique France

La provision exceptionnelle de 4,8 milliards d’euros votée dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021 afin que Santé publique France finance les achats de vaccins contre la Covid, les équipements de protection et les tests de dépistage, devrait être largement dépassée, selon le directeur de la Sécurité sociale (DSS). Les dépenses réelles pourraient atteindre 9 milliards d’euros.

 
     

 

 


   Actus professionnelles

 

Forfait structure : en augmentation en 2020

Les médecins viennent de recevoir le forfait structure pour l’année 2020, qui se monte en moyenne à 3 885 euros, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2019. En tout, 72 782 praticiens l’ont perçu, soit 11 % de plus que l’année précédente (+23 % chez les spécialistes, +5 % chez les généralistes). À cela, plusieurs raisons. Beaucoup se sont en effet équipés de logiciels d’aide à la prescription, ou DMP, compatibles qui leur permettaient d’être éligibles à ce forfait. La téléconsultation les y a peut-être poussés.

 
     

 

 

Retraite : la valeur du point ASV revalorisée de +0,4%

Un décret portant sur la revalorisation de la valeur de service du point du régime des prestations complémentaires de vieillesse des médecins libéraux est paru le 23 mai au Journal officiel. Il prévoit une augmentation de 0,4 % de la valeur du point pour les prestations dues au titre des périodes courant à compter du 1er janvier 2021 (11,36 euros contre 11,31 euros jusqu’en 2020), soit une évolution équivalente à celle appliquée dans le régime général.

 
     

 

 

Dépenses d’assurance maladie : plus 10,9 % entre avril 2021 et avril 2020

Les dépenses du régime général d’assurance maladie ont progressé de 10,9 % sur 12 mois à la fin du mois d’avril. La CNAM estime que, à l’exception des transports sanitaires, les évolutions des autres postes de dépenses sont revenues à leur dynamique d’avant la pandémie. « Globalement, en croissance annuelle moyenne entre 2019 et 2021, les remboursements de soins de ville restent dynamiques (+7,4 %) en raison de la croissance de la biologie (+49 %) qui se poursuit sur le début de l’année 2021 », écrit la CNAM. En année mobile, les dépenses de soins de ville affichent une progression de 10,3 % fin avril.

 
     

 

 

Levothyrox : L’étude de bioéquivalence ne suffit pas à démontrer la substituabilité des deux formules pour un patient donné

Si l’étude de bioéquivalence réalisée par Merck KGaA pour la mise sur le marché de la nouvelle formule de Levothyrox était bien conforme à la réglementation, elle ne démontrait pas leur interchangeabilité pour un patient donné. Tel est la conclusion à laquelle arrive l’expertise judiciaire réalisée dans le cadre de l’information judiciaire conduite par le parquet de Marseille. Aucune preuve scientifique n’a été apportée permettant d’établir la substituabilité, estime l’expertise.

 
     

 

 


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