Samedi 19 Novembre 2022

Adhérer au SML
TwitterFacebookLinkedInYouTube

 

La bataille de la consultation à 50 euros

 

Ça suffit ! Les atermoiements de la CNAM et du Gouvernement sur la question pourtant cruciale de la revalorisation de nos actes ne sont pas acceptables.

 

Nous refusons de voir toute une partie de la classe politique tordre le nez quand il s’agit d’investir sur la médecine de ville, alors que les mêmes ouvrent les vannes lorsqu’il s’agit de financer l’hôpital public ou de revaloriser le point d’indice des fonctionnaires. Et nous n’acceptons pas non plus que l’on veuille nous faire passer des vessies pour des lanternes. Car non, une subvention, un forfait ou une majoration bricolée ne constituent pas une revalorisation pérenne. Ce sont des lubrifiants, pas mieux, destinés à nous faire glisser vers une médecine étatisée, subventionnée, qui n’aurait plus rien de libérale.

 

Nous voulons que la consultation de base soit portée à 50 euros en échange de quoi nous n’aurons plus besoin de béquilles et pourrons déployer réellement notre offre de soins libérale.

 

Alors, nous devons nous retrousser les manches collectivement pour gagner ce combat. Et ça passe par un premier coup de semonce : la fermeture de nos cabinets les 1er et 2 décembre prochains.

 

Mobilisez-vous et appelez tous vos confrères à en faire de même !

Dr Philippe Vermesch, Président du SML

 

Partager cette info :

TwitterFacebookLinkedInWhatsApp

Pour tout problème dans le cadre de votre exercice libéral : sml.assistance@lesml.org
Pour tout litige avec les caisses : sml.cpam@lesml.org
Pour contacter le Pôle Retraite Prévoyance : retraiteactive@lesml.org
Pour tout renseignement relatif à la formation : contact@lafml.org
Pour adhérer au SML ou renouveler son adhésion pour l’année 2022 cliquez ici

 

 

Les 1er et 2 décembre,

pour la consultation à 50€ : on ferme !

Pour gagner la bataille de la consultation à 50 euros, nous n’avons pas d’autre choix que de nous mobiliser collectivement. Et cela commence par une démonstration de la détermination et de l’unité de la profession sur un mot d’ordre simple : la consultation à 50 euros, c’est maintenant.

Organisez-vous sans tarder pour repousser vos rendez-vous et déprogrammer vos actes techniques qui peuvent l’être sans préjudice pour la santé de vos patients. Deux jours sans médecins, c’est l’électrochoc nécessaire à la prise de conscience des pouvoirs publics.

 

Partager cette info :

TwitterFacebookLinkedInWhatsApp
 

 

5 raisons de porter la consultation à 50 euros

Raison n°1 :  Parce que l’inflation l’impose | Avec une progression de 6,2 % cette année et au moins de 4 % en 2023, l’inflation conduit à une érosion mécanique de la valeur de nos honoraires, déjà au-dessous de la valeur européenne. Nous avons augmenté nos collaborateurs pour pouvoir les garder. Nous payons des frais fixes de plus en plus lourds, à commencer par l’électricité.

 

Raison n°2 :  Parce qu’il faut restaurer la valeur de l’acte médical | Avec un tarif low cost, la consultation du médecin n’est plus respectée, y compris par les patients qui n’hésitent pas à nous infliger 28 millions de rendez-vous non honorés chaque année. La consultation du médecin n’est pas un service mineur et cela doit se voir.

 

Raison n°3 : Parce qu’il faut rétablir une échelle des valeurs |Non, une infirmière, même IPA, une sage-femme ou un psychologue ne peuvent pas être valorisés au même niveau, ni plus, qu’un médecin avec ses dix à quatorze ans d’études. Une IPA, par exemple, peut encaisser 210 euros pour le suivi d’un patient chronique qu’elle ne verrait que 4 fois dans l’année. La consultation de contraception de la sage-femme est de 46 euros quand celle du gynéco stagne à 30 euros et 25 euros si c’est un généraliste qui voit la patiente. On va où à ce train ? Pour être bien payé, un médecin ne va quand même pas devenir une IPA. C’est juste n’importe quoi et ça prouve que nos tarifs ne sont plus adaptés.

 

Raison n°4 : Parce que nous ne sommes pas des agriculteurs| Un mini-tarif avec des perfusions de tous les côtés, ça n’est pas ce que nous souhaitons. Nous refusons que la médecine de ville libérale connaisse le même sort que l’agriculture et meure étouffée par les subventions.  Nous sommes et voulons rester des entrepreneurs libéraux : avec des actes correctement valorisés aucune subvention ne serait nécessaire et nous aurions les moyens nécessaires pour recruter et équiper nos cabinets. C’est précisément le contrat gagnant-gagnant que propose le SML.

 

Raison n°5 : Parce que nous sommes efficaces et efficients | Notre efficience en termes de maîtrise des dépenses n’est plus à prouver, notre productivité non plus. Nos prises en charge, à tous les niveaux, sont économiquement plus soutenables que celles effectuées dans les structures de soins publiques. Alors, investir sur nos actes, c’est bon pour les finances publiques.

 

Et vous ? Quelle est votre raison de demander le C à 50 € ? | Le SML vous donne la parole et vous invite à témoigner des raisons pour lesquelles les honoraires doivent être revalorisés. Vos propos seront colligés et nous les ferons valoir dans le cadre de la négo. Dites-nous tout en écrivant à l’adresse suivante : sml.assistance@lesml.org

 

Partager cette info :

TwitterFacebookLinkedInWhatsApp
 

 

Avec les jeunes !

 

Les SML a apporté son soutien, le 17 novembre, aux jeunes et aux étudiants en médecine dans leur combat contre la coercition à l’installation et une quatrième année d’internat médecine générale mal construite.

 

Partager cette info :

TwitterFacebookLinkedInWhatsApp
 

 

PLFSS : ça bricole

 

Les sénateurs ont copieusement retouché le projet de budget de la Sécu pour 2023. Le texte revient la semaine prochaine devant l’Assemblée nationale et le Gouvernement se prépare déjà à déclencher le 49.3.

 

Partager cette info :

TwitterFacebookLinkedInWhatsApp
 

 

Secret médical

La Cnil a appelé le Gouvernement à mettre en œuvre un cadre juridique pour la collecte des données de santé par les complémentaires. Si la Cnil ne conteste pas que les mutuelles puissent disposer des données nécessaires au paiement de leurs prestations, en revanche elle oppose le secret médical à toutes autres données, lesquelles restent par ailleurs la propriété pleine et entière du patient.

 

Partager cette info :

TwitterFacebookLinkedInWhatsApp
Cliquez ici pour en savoir plus
 

 

Fin de vie

En plein débat sur la fin de vie, le Conseil Constitutionnel a rendu une décision qui entérine la possibilité pour un médecin de ne pas exécuter les directives anticipées d’un patient s’il estime qu’elles sont « manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale ». En clair, oui aux directives anticipées, mais non à l’acharnement thérapeutique.

 

Partager cette info :

TwitterFacebookLinkedInWhatsApp
 

 

HSBC Fusion :

Offre privilégiée pour les adhérents SML

Soignez le développement de votre activité et de votre patrimoine avec le service bancaire qui conjugue vie professionnelle et vie personnelle.
Découvrez HSBC Fusion, le service bancaire dédié aux professions libérales qui conjugue vie professionnelle et vie personnelle.

Découvrir l'offre
 

 

SML dans la presse

Bronchiolite : les libéraux demandent plus de moyens

Retraites : les syndicats demandent une indexation de l’ASV sur l’inflation

4e année : nouvelle journée de mobilisation de syndicats étudiants, jeunes médecins et seniors

Fermeture des cabinets, déprogrammation des interventions : la CSMF et le SML rejoignent la grève des 1er et 2 décembre

Médecin et chef d'entreprise, ce double rôle qui vous dérange

 
 
 

 

Service

 

 

Syndicat des Médecins Libéraux

Immeuble Point Sud - 40 Rue Gabriel Crié 92240 Malakoff

Tél. : 01 84 79 05 50 | lesml@lesml.org | www.lesml.org

 

Nos partenaires