| Malheureusement, dans ce pays, il faut se battre pour se faire entendre. Face au mépris des pouvoirs publics et au regard de la détresse de la médecine libérale, nous n’avons pas d’autre choix que de fermer nos cabinets les 1er et 2 décembre.
Ces deux jours de fermeture doivent constituer un électrochoc pour que l’Assurance maladie accepte de nous donner les moyens de rester libéraux, avec des honoraires à la hauteur.
Si nous réclamons la consultation à 50 euros, c’est pour retrouver notre dignité et sortir des subventions déguisées sous lesquelles on nous étouffe.
Pour ne pas connaître le même sort que les agriculteurs et pour la consultation à 50 euros, je vous appelle à vous mobiliser massivement et à mobiliser vos confrères et consœurs autour de vous. Le mot d’ordre est simple : les 1er et 2 décembre, la médecine libérale ferme pour la consultation à 50 euros. |
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Dr Philippe Vermesch, Président du SML
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Le SML, et avec lui tous les syndicats médicaux, mais aussi les syndicats de jeunes, a appelé à la fermeture les 1er et 2 décembre prochains. Vous trouverez ci-joint les affiches à apposer dans votre cabinet afin d’alerter les patients. Nous vous recommandons également de déprogrammer tous les rendez-vous et interventions chirurgicales qui peuvent l’être sans entraîner de préjudice pour les patients.
Le SML, et avec lui tous les syndicats médicaux, mais aussi les syndicats de jeunes, a appelé à la fermeture les 1er et 2 décembre prochains. Vous trouverez ci-joint les affiches à apposer dans votre cabinet afin d’alerter les patients. Nous vous recommandons également de déprogrammer tous les rendez-vous et interventions chirurgicales qui peuvent l’être sans entraîner de préjudice pour les patients. Le SML, et avec lui tous les syndicats médicaux, mais aussi les syndicats de jeunes, a appelé à la fermeture les 1er et 2 décembre prochains.
Vous trouverez ci-joint les affiches à apposer dans votre cabinet afin d’alerter les patients. Nous vous recommandons également de déprogrammer tous les rendez-vous et interventions chirurgicales qui peuvent l’être sans entraîner de préjudice pour les patients. |
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Les trois bonnes raisons de faire grève les 1er et 2 décembre |
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Parce que ça suffit : avec dix à quatorze ans d’études, notre profession refuse d’avoir un niveau de revenus qui se situe au-dessous d’autres professions libérales qui, elles aussi, ont des missions de service public, comme les notaires ou les huissiers, mais dont la durée d’études est très en dessous de la nôtre.
Parce que si on ne réagit pas, demain il sera trop tard. Par facilité et par lâcheté aussi, les pouvoirs publics nous ont abreuvés de subventions diverses et variées pour éviter de payer nos honoraires à un tarif décent. Si ça continue, notre métier consistera à remplir des dossiers pour toucher nos allocations de la Cnam. Alors ça, c’est non ! Parce que nous voulons pouvoir rester libéraux. Avec des honoraires normaux, plus besoin de béquilles. Nous pourrions embaucher sans aide extérieure nos collaborateurs, investir dans nos cabinets et proposer une meilleure qualité de prise en charge à nos patients. |
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Cette semaine, la presse médicale a relaté l’initiative prise par nos confrères de La Réunion pour organiser des cabinets libéraux de permanence des soins en accès direct. Si l’ARS a tordu le nez au motif que les cabinets concernés n’obéissaient pas au très théorique cahier des charges qu’elle proposait, devant les résultats obtenus l’agence a dû se résoudre à reconnaître ce modèle dans un cadre dérogatoire. Il faut dire que l’organisation des médecins réunionnais a permis de réduire de 30 % les recours aux Urgences et fait économiser quelque 2 millions d’euros à l’Assurance maladie. Dans le Loiret aussi une organisation fonctionnant sur le même principe a été mise en place. Ces initiatives et le fait d’être fermes et ne pas céder devant les injonctions des ARS démontrent toute l’efficacité de la médecine libérale.
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La Première ministre a dégainé lundi soir l’article 49.3 sur la partie Recettes du budget de la Sécu. L’exonération des cotisations retraite pour les médecins retraités actifs figure bien dans le texte sur lequel le Gouvernement a engagé sa responsabilité.
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| Les pénuries, ça suffit !
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Voilà des années que se multiplient les pénuries de médicaments. Mais personne n’agit pour permettre à notre pays de retrouver sa souveraineté en matière de production de médicaments. La dernière pénurie en date concerne l’amoxicilline et les spécialités Clamoxyl et Augmentin. Ces deux médicaments ne seront pas de nouveau disponibles avant mars, a récemment expliqué le ministre de la Santé, alors qu’ils sont pourtant essentiels à la prise en charge des pathologies hivernales. La solution imaginée par le Gouvernement pour pallier cette pénurie de médicaments consiste à créer un phénomène d’entonnoir. En effet, le Gouvernement appelle à la mise en place des prescriptions conditionnelles qui permettent aux pharmaciens de ne pas délivrer l’antibiotique si le test rapide d’orientation diagnostic qu’ils effectuent sur le patient ne conclue pas à un motif bactérien. Finalement, au lieu de chercher des solutions, le Gouvernement crée un entonnoir pour dissimuler les pénuries.
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La généralisation du service d’accès au soin (SAS) a créé un appel d’air en matière de recrutement des assistants de régulation médicale (ARM). Selon l’Union nationale des ARM (UNARM), les SAMU et SAS ont besoin de 40 % d’ARM supplémentaires pour compléter leurs effectifs. |
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La Cnam a annoncé la généralisation prochaine de l’ordonnance numérique. En pratique, toutes les ordonnances seront établies à partir d’un logiciel d’aide à la prescription certifié qui éditera un QR code à usage unique sur les ordonnances. Ces ordonnances munies du QR code seront ensuite placées dans le dossier numérique du patient. Une fois celle-ci récupérée par le pharmacien et le QR code scanné, l’ordonnance ne sera plus réutilisable. La Cnam indique que les expérimentations menées par trois départements sont très positives. Toutefois, le SML n’en est pas convaincu car tous les médecins ne sont pas des geeks.
La généralisation de la e-prescription devrait intervenir à la fin de l’année 2024, mais des dérogations resteront possibles pour les médecins retraités qui, eux, ne disposent pas de l’app.
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Syndicat des Médecins Libéraux
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