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Vendredi 22 Mai 2020


   Sommaire

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • Et maintenant, on se paye notre tête !

2 - À la Une

  • Le corps médical a payé un lourd tribut à l’épidémie
  • Quelles aides pour les médecins libéraux ?

3 - Zoom sur

  • La téléconsultation : l’épidémie en a révélé l’intérêt, la pertinence et les limites
  • « Ma santé 2022 était une erreur » : Macron promet d’investir dans l’hôpital public
  • Contact Covid et StopCovid : le comité d’éthique du numérique estime qu’ils sont complémentaires
  • Covid-19 : la HAS fait le point sur les différents tests sérologiques

4 - Restez connecté avec l'e-learning

  • Escarres : optimisation de la prise en charge préventive et curative par le MG

5 - Le SML dans les médias

  • Le Généraliste
  • Le Quotidien du Médecin


   Éditorial

LE MOT DU PRESIDENT

Et maintenant, on se paye notre tête !
« Nous n’avons jamais été en rupture », le Gouvernement avait fait le choix « d’une doctrine restrictive » en matière de masques. C’est ce qu’a expliqué le président de la République, les yeux droits dans la caméra au cours d’un reportage télévisé. Franchement… de tels propos, proférés par le plus haut responsable d’un pays que l’on a mis à l’arrêt parce qu’il n’y avait pas de masques, sont scandaleux.

Si des soignants, dont les médecins libéraux, ont exposé leur santé pour assurer la continuité de soins dans des conditions très difficiles parce que l’on a refusé de leur donner des masques, dans le même temps, le ministère de la Santé et les ARS ont procédé à des annulations massives de soins et d’interventions chirurgicales, laissant des patients sur le carreau. Tout cela parce qu’il n’y avait pas de masques. Et alors que le déconfinement est enclenché, on ne nous autorise toujours pas à retravailler et à effectuer les actes techniques dont nos patients ont besoin.

Sincèrement, quand nous entendons dire qu’il y avait des masques, mais qu’on a préféré ne pas les distribuer, les soignants entendent qu’on a préféré les sacrifier… comme les patients et comme notre économie. Alors s’il y avait des masques, il fallait les distribuer, Monsieur le Président ! Les médecins se souviendront que vous vous êtes payé leur tête… et il y a fort à parier qu’ils ne seront pas les seuls. 
 
Dr. Philippe Vermesch
Président du SML

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   À la Une

Le corps médical a payé un lourd tribut à l’épidémie

La Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) a publié le nombre de décès provoqués par la Covid-19 dans les rangs des médecins qui se sont trouvés en première ligne pour diagnostiquer et combattre l’infection. Ce bilan est lourd et s’élève à 40 médecins libéraux décédés des suites de la maladie. Le SML estime qu’il faudra un peu plus qu’une médaille face au chagrin des familles.

Quelles aides pour les médecins libéraux ?

Plusieurs aides vont venir compenser les pertes d’activité subies par les médecins durant la période du confinement ou subventionner les équipements de protection qu’ils ont mis en place pour protéger leurs salariés ou leurs patients.


   Zoom sur

La téléconsultation : l’épidémie en a révélé l’intérêt, la pertinence et les limites

Le directeur de l’Assurance maladie, Nicolas Revel, a salué la « mobilisation » des médecins et des professionnels de santé durant la crise sanitaire que le pays a traversée, ainsi que les différentes initiatives prises par ceux-ci. Il a également souligné que l’Assurance maladie elle-même avait fait preuve d’adaptabilité.

« Ma santé 2022 était une erreur » : Macron promet d’investir dans l’hôpital public

Emmanuel Macron a fait son mea culpa en ce qui concerne la politique hospitalière suivie jusqu’à présent. Lors d’une visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le président de la République a reconnu que les plans prévus jusqu’à présent, dont « Ma santé 2022 », n’avaient pas l’ampleur suffisante et comportaient des délais de mise en œuvre insuffisants « compte tenu de l’état où était l’hôpital ». « On va investir », a promis le chef de l’État.

Contact Covid et StopCovid : le comité d’éthique du numérique estime qu’ils sont complémentaires

Le dispositif du contact tracing est opérationnel. Désormais, un médecin suivant un patient testé positif (appelé « Patient zéro ») doit créer une fiche sur le service Contact Covid. À chaque fiche de patient zéro peuvent être associés des fiches « patients contacts », en premier lieu les membres du foyer.

Covid-19 : la HAS fait le point sur les différents tests sérologiques

Lors d’une rencontre en ligne avec la presse, la Haute Autorité de santé a fait le point sur les différents tests sérologiques existants. Les tests automatisables de type ELISA requièrent une prise de sang réalisée en laboratoire. Les tests unitaires rapides offrent un résultat dans un délai de 5 à 15 minutes à partir du prélèvement d’une goutte de sang au bout du doigt. Il existe trois types de tests rapides : les TDR (test de diagnostic rapide) réalisés en laboratoires par un biologiste, les TROD (tests rapides d’orientation diagnostique) réalisés par un professionnel de santé ou un personnel associatif et, enfin, les autotests réalisés par le patient lui-même.


   Restez connecté avec l'e-learning

Escarres : optimisation de la prise en charge préventive et curative par le MG

Le groupe Dopamine Formation propose un panel de formations variées et permet ainsi à chaque médecin libéral ou salarié d'entretenir et de perfectionner ses connaissances professionnelles. Aujourd'hui, nous vous proposons le module "Escarres : optimisation de la prise en charge préventive et curative par le MG ".
Pour vous inscrire, merci de contacter Reine-Marie SYLVA au 01 53 68 90 12.


   Le SML dans les médias

Coronavirus : une aide de la Carmf dans les tuyaux, les médecins divisés sur l'utilisation des réserves

2 000 euros par médecin pour perte d’activité : les syndicats couvrent la CARMF de louanges, sauf la CSMF

Baisse d'activité : la Carmf va verser 2 000 € à chaque médecin sans toucher aux réserves

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