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 Samedi 15 juin 2019


   Éditorial

LE MOT DU PRESIDENT

Sécu : l’État tape dans les caisses !
Cette année, le SML a voulu marquer qu’il n’était pas dupe de ce qui allait se jouer à l’occasion de la réunion de la commission des comptes de la Sécurité sociale. Concrètement, cette réunion, qui se déroule sous la double tutelle des ministères de la Santé et des Comptes publics, dresse un état des lieux des comptes sociaux et dessine les perspectives sur lesquelles seront définis les axes du futur budget de la Sécurité sociale. En deux mots, cette séquence donne le coup d’envoi de la séquence budgétaire qui se prolongera jusqu’en décembre.

Nous savions, depuis le début de l’année, que les promesses faites aux Gilets jaunes fin 2018 n’étaient pas financées et impacteraient le déficit de la Sécu. Sans critiquer ces mesures, sans doute utiles, fallait-il pour autant les financer sur le déficit ?

Ce qui est certain, c’est qu’à chaque fois que resurgit le spectre des déficits, il y a des plans d’économie à la clé.

Alors le SML, contrairement à d’autres, a pris les devants et mis en garde contre la tentation du gouvernement de pressurer une fois de plus les soins de ville.

Comment imagine-t-il que les médecins libéraux vont pouvoir s’organiser et s’impliquer davantage pour éviter les recours injustifiés aux urgences hospitalières, si la seule perspective qu’on leur offre consiste à baisser leur rémunération et leurs moyens ?

Plus que jamais, le SML, qui comprend parfaitement la colère et le désarroi des collègues des urgences, réclame des moyens pour les soins de ville. Pas seulement des aides aux structures, mais aussi et surtout une revalorisation des actes. C’est ce que les médecins attendent… parce qu’ils sont libéraux ! 
 
Dr. Philippe Vermesch
Président du SML


   Assises FMTL | 21 Juin Paris

Être femme et médecin aujourd’hui

Le groupe « Femme médecin et toutes les libérales » (FMTL) va tenir ses 10e Assises le 21 juin prochain. Une soirée débat sera organisée pour réfléchir sur l’articulation de l’exercice libéral avec les exigences des temps de vie de la femme. De nombreux sujets seront abordés : la parentalité et la monoparentalité, la formation professionnelle continue, la parité, la responsabilité professionnelle, la rémunération, l’insécurité dans les cabinets médicaux…

Avec les FMTL, le SML travaille depuis longtemps à promouvoir les femmes médecins. Il vient de remporter une avancée très significative avec le décret étendant le congé maternité à toutes les femmes exerçant une profession libérale, en premier lieu, les femmes médecins.


   A la Une

Le déficit prévisible de la Sécurité sociale cette année sera dû à la politique de l’État

La commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) a fait ses comptes. Et ce n’est pas l’embellie espérée. Alors que l’on s’attendait à ce que la Sécurité sociale sorte cette année du marasme des déficits chroniques, il n’en sera rien. En cause : une croissance de la masse salariale, « nettement inférieure à la prévision initiale » du Gouvernement et les mesures d’urgence économiques et sociales pour tenter de calmer la colère des Gilets jaunes. Le Gouvernement tablait sur une progression de la masse salariale de 3,1 %, elle ne sera que de 2,9 % du fait de la fameuse « prime Macron » exonérée de cotisations et de charges dans la limite de 1 000 euros. La CCSS n’exclut pas que cette prime ait pris la place de primes de fin d’année qui « auraient été versées, indépendamment de la mesure d’exonération ». Dans ces conditions, le déficit atteindra donc 1,7 milliard d’euros.


   Congrès Impact Climatmed | 26 Sept. Paris

Depuis quelques années, on remarque un fort impact de l'environnement sur notre santé.
Cette journée permet aux professionnels de santé de renouveler leurs connaissances sur le sujet à travers diverses formations


   Zoom sur

CPTS et assistants médicaux : le SML se prononcera dimanche 16 juin

Le SML réunira son assemblée générale extraordinaire ce dimanche 16 juin pour décider s’il signera ou non l’accord conventionnel interprofessionnel sur le déploiement des CPTS et l’avenant no 7 à la convention médicale sur les assistants médicaux.

La déclaration de politique générale du Premier ministre : à quoi faut-il s’attendre ?

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a évoqué certaines mesures qui auront un impact direct ou indirect sur les professionnels de santé, et sur les médecins en particulier. À commencer par la réforme des retraites. Jean-Paul Delevoye n’a pas encore remis ses recommandations, mais le Gouvernement semble déjà en avoir tracé les grandes lignes et présentera un projet de loi à l’automne. Son objectif est de créer un système par points, en remplacement de la quarantaine de régimes existants aujourd’hui, dont la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF). Le Gouvernement promet de procéder à leur extinction « très progressivement », « sans modifier les conditions de départ des personnes qui ont déjà des projets pour leur retraite, et en conservant l’intégralité des droits acquis ». Ce dernier point laisse supposer en bonne logique que, pour les autres personnes, la réforme risque de leur « offrir » des droits inférieurs à ceux existants aujourd’hui. Et surtout, le Premier ministre s’est bien gardé d’évoquer le sort des réserves de la CARMF que les médecins ont financé de leur poche afin d’anticiper les fluctuations démographiques.

Santé au travail : les patients s’adressent plutôt à leur généraliste qu’au médecin du travail

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a évoqué certaines mesures qui auront un impact direct ou indirect sur les professionnels de santé, et sur les médecins en particulier. À commencer par la réforme des retraites. Jean-Paul Delevoye n’a pas encore remis ses recommandations, mais le Gouvernement semble déjà en avoir tracé les grandes lignes et présentera un projet de loi à l’automne. Son objectif est de créer un système par points, en remplacement de la quarantaine de régimes existants aujourd’hui, dont la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF). Le Gouvernement promet de procéder à leur extinction « très progressivement », « sans modifier les conditions de départ des personnes qui ont déjà des projets pour leur retraite, et en conservant l’intégralité des droits acquis ». Ce dernier point laisse supposer en bonne logique que, pour les autres personnes, la réforme risque de leur « offrir » des droits inférieurs à ceux existants aujourd’hui. Et surtout, le Premier ministre s’est bien gardé d’évoquer le sort des réserves de la CARMF que les médecins ont financé de leur poche afin d’anticiper les fluctuations démographiques.


   Restez connecté avec l'e-learning

Les modules en lien avec l'actualité médicale

Nouveauté 2019 : il est possible d’effectuer ses 21 heures de DPC en e-learning.
Pratique, concis, flexible… l’e-learning est une alternative pour se former.

L’Association pour la Formation des Médecins Libéraux (AFML)  propose un panel de formations variées et permet ainsi à chaque médecin libéral ou salarié d’entretenir et de perfectionner ses connaissances professionnelles.
Pour vous inscrire, merci de contacter Reine-Marie SYLVA au 01 53 68 90 12.


   En bref

PRADO : Consultez, vous êtes suivis… par des robots

Le suivi par SMS du parcours des patients adhérant au programme de retour à domicile (PRADO) va être déployé à l’ensemble du réseau de l’Assurance maladie. La CNAM a retenu les services de la société Calmedica et de son outil Memoquest, spécialisé dans le suivi par SMS de patients en ambulatoire. En fait, il s’agit d’un robot conversationnel capable d’échanger par SMS avec les patients et d’alerter les équipes PRADO des caisses primaires et du service médical de l’Assurance maladie en cas d’anomalie dans le suivi du parcours des patients. Il rappelle aux patients la date de leurs rendez-vous médicaux et vérifie leur réalisation. Si un rendez-vous n’a pas eu lieu, un conseiller de l’Assurance maladie en est informé. Bref, les patients sont suivis à la trace… par les robots !

Délais d’attente en baisse pour un rendez-vous chez un ophtalmologue

Le délai médian d’attente pour un rendez-vous chez l’ophtalmologue est passé de 66 jours à 43. C’est ce que le syndicat national des ophtalmologues de France révèle à la suite d’un sondage. Pour le SNOF, cette amélioration a été obtenue grâce à l’implication des ophtalmologues. L’optimisation des agendas grâce à la prise en ligne des rendez-vous et l’exercice en cabinet secondaire devraient encore entraîner des améliorations.

Saturation des services d’urgence : la situation aurait pu être évitée…

Les mouvements qui secouent les services d’urgence dans les hôpitaux donnent raison au SML. Voilà près de deux ans, dans son projet pour la médecine libérale, le SML préconisait de développer les moyens de la médecine de ville afin d’éviter le recours à l’hôpital en première intention. « Il est nécessaire d’organiser les réponses libérales permettant d’assurer les urgences non vitales et la continuité des soins par des maisons médicales comportant des plateaux techniques légers ouverts, si possible, 24 heures sur 24 », écrivions-nous.


   Congrès Cybermed | 15 Nov. Nice

Intelligence artificielle | Réalité virtuelle | Sécurité des données
Venez vous former, débattre et approfondir vos connaissances en cybermédecine !

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