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 Samedi 09 février 2019


   Éditorial

LE MOT DU PRESIDENT

Emparons-nous de la télémédecine !
Depuis le 15 septembre, l’avenant no 6 à la convention permet à tous les médecins libéraux de proposer la téléconsultation à leurs patients, au même tarif qu’une consultation de base. Le 10 février, nous franchirons une seconde étape avec la prise en charge de la télé-expertise. Certains estimeront que le niveau de la rémunération pourrait être plus élevé. Et j’en suis d’accord. Sanglée par Bercy dans des logiques comptables, l’Assurance maladie s’est montrée, une fois de plus, chiche.

Pour autant, qui d’entre nous n’a jamais pratiqué de télé-expertise « sauvage » au téléphone, ou par échange d’e-mails, entre deux consultations, pour rendre service à une consœur ou un confrère lui demandant un avis urgent ? Et cela sans rémunération en retour. Ce qui vous est proposé, c’est désormais d’être honoré pour ce type d’activité.

Avec l’avenant no 6, nous avons mis le pied dans la porte pour développer la télémédecine. C’est un domaine de nos pratiques à développer. Pour que nous puissions nous donner une chance d’aller plus loin et d’obtenir de meilleures rémunérations pour ces actes lors d’une prochaine étape, la télémédecine en ville doit vivre et, pour ceux qui le souhaitent, nous devons nous en emparer, car la télémédecine ne saurait rester ce qu’elle a été jusqu’à présent : le monopole des hôpitaux.

Vous pouvez compter sur le SML qui vous proposera prochainement des solutions numériques ! 

Dr. Philippe Vermesch
Président du SML


   Le grand débat national

Participez ! Le SML vous donne la parole

Vous êtes très nombreux à participer au grand débat du SML. Merci à vous ! Le syndicat se mobilise pour vous permettre de vous exprimer et de faire entendre la voix des médecins libéraux dans le grand débat national lancé par le président de la République.
Pour cela, répondez à notre questionnaire et donnez votre avis sur les réformes en cours.


   A la Une

Forfait structure : vous avez jusqu’au 10 février pour déclarer votre indicateur

Vous disposez d’un petit délai supplémentaire pour déclarer l’indicateur ROSP forfait structure « Disposer d’un logiciel métier avec LAP certifié HAS et compatible DMP » et envoyer à l’Assurance maladie un justificatif de la mise à jour. Vous avez jusqu’au 10 février, c’est–à-dire jusqu’à dimanche soir. Si le SML se félicite de ce sursis pour certains des confrères, il fait remarquer à l’Assurance maladie que l’on ne peut tenir pour responsable les retards de mise à jour des logiciels des médecins et demande toujours le report à l’an prochain de la prise en compte de ce justificatif.

La télé-expertise, facturable dès le 10 février

La télé-expertise est désormais facturable à l’Assurance maladie à partir du 10 février. Rappelons qu’il s’agit d’une demande d’un médecin dit « requérant » auprès d’un confrère, dit médecin « requis », pour solliciter un avis. Pour l’instant, elle ne concerne que certains patients : en ALD, maladies rares, patients en zone sous-dense, en Ehpad, ou détenus. Le médecin requérant doit demander son consentement au patient.


   Zoom sur

La Cour des comptes s’inquiète de la « fragilité toute particulière » des finances publiques

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes s’alarme de la « fragilité toute particulière » des perspectives des finances publiques en 2019, compte tenu de l’impact des mesures d’urgence sociale adoptées fin 2018 en réponse au mouvement des « Gilets jaunes » et d’un contexte économique dégradé. « En effet, seule une partie des mesures en faveur du pouvoir d’achat des ménages a été intégrée à la loi de finances ». La Cour des comptes relève aussi que le déficit 2018 restera à son niveau de 2017 après huit années de baisse. La France resterait, selon les « sages de la rue Cambon », « très éloignée » de l’objectif défini par les instances européennes.


   Les dossiers que le SML suit de près

CPTS : ce que l’Assurance maladie propose comme mode de financement

L’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) a présenté mercredi dernier son schéma d’accompagnement financier au déploiement des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Ce financement aurait désormais trait à quatre missions socles ; deux encadrées au niveau national (accès au médecin traitant, soins non programmés) et deux missions au niveau du territoire (organisation des parcours de soins en fonction des besoins des patients, actions de prévention).

Stationnement à Paris : la présidente de la région Île-de-France plaide en faveur des médecins libéraux

La présidente de la région Île-de-France vient d’écrire au Préfet de police de Paris au sujet du stationnement des professionnels de santé. Dans ce courrier, Valérie Pécresse s’inquiète du « frein que peut représenter le critère de nombre minimal de visites pour les médecins libéraux ». En effet, les professionnels assurant au moins 100 visites par mois ont droit à la carte « Pro Santé », leur assurant la gratuité du stationnement.

UFC-Que Choisir prône de rendre obligatoire l’adhésion à l’OPTAM

Parmi les douze mesures du « plan d’urgence pour le pouvoir d’achat » d’UFC-Que Choisir, deux concernent la santé. La première a trait aux complémentaires santé, qu’il faudrait contraindre à baisser leurs frais de gestion et à rendre leurs contrats plus transparents. La seconde concerne les dépassements d’honoraires. L’association prône la coercition en rendant obligatoire, pour les médecins en secteur 2, l’adhésion à l’OPTAM (option de pratique tarifaire maîtrisée).

Chirurgie ambulatoire : vrais freins et faux remèdes

L’association française de chirurgie ambulatoire estime qu’atteindre l’objectif de 70 % de recours à la chirurgie ambulatoire en 2022 est très compromis. Deux raisons à cela, selon sa présidente : le manque d’incitations financières nouvelles et l’absence de centres ambulatoires autonomes que les cliniques ne souhaiteraient pas, selon elle, voir s’établir. Pas sûr que le paiement à l’épisode de soins, comme le préconise l’AFCA, soit une bonne réponse. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que souvent l’organisation des hôpitaux est inadaptée, tant d’un point de vue architectural qu’administratif.

Diabète de type 2 : comment améliorer l’observance du traitement

Selon le Pr Gérard Reach, endocrinologue à l’hôpital Avicenne à Bobigny, un patient diabétique de type 2 serait non-observant, et achèterait moins de 80 % des médicaments prescrits. Le spécialiste plaide pour l’amélioration du temps médical passé en annonce et information sur le DT2 (pourquoi traiter, les risques à ne pas traiter, la nécessité de normaliser la glycémie, etc.) qui justifierait soit une rémunération au forfait pour le généraliste ou la mise en place « d’une consultation longue, valorisée et rémunérée comme telle ». Toujours selon l’endocrinologue, la qualité de la relation avec le médecin contribue à améliorer l’observance du patient.

La mortalité par cancer continue de baisser

Les chiffres publiés par l’Institut national du Cancer sont encourageants. Les taux de mortalité ont baissé en France entre 2010 et 2018 de 0,7 % par an chez la femme et de 2 % chez l’homme. Le taux d’incidence a continué son déclin. Pour la première fois, l’organisme publie une répartition des stades au diagnostic pour trois cancers. Ainsi 60 % des cancers du sein sont diagnostiqués à un stade précoce en France, 44 % des cancers du côlon et 47 % des cancers du rectum. À l’inverse, 10 % des cancers du sein et un tiers des cancers du côlon et du rectum sont diagnostiqués à un stade tardif.

Même déremboursée, une majorité de patients continuerait à recourir à l’homéopathie

Les patients qui utilisent l’homéopathie continueraient dans leur immense majorité (63 %) à y avoir recours même si elle venait à être déremboursée. Selon le sondage Odoxa pour France-Inter, trois français sur quatre croient à ses bienfaits et 52 % disent y avoir recours pour se soigner.
Et malgré ces chiffres, certains s’obstinent à batailler contre cette forme de médecine qui reçoit l’adhésion des patients.


   L'AFML vous propose

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   À vos agendas !


   Le SML dans les médias

Assistants médicaux : les syndicats claquent la porte !

ROSP et forfait structure : déclaration en ligne repoussée au 10 février

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