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 Samedi 23 mars 2019


   Éditorial

LE MOT DU PRESIDENT

Libéral
Cela fait des semaines que le SML ne cesse de dénoncer les multiples dangers de la loi de santé pour l’exercice libéral. Cette loi induit de nombreuses contraintes et comporte trop d’inconnues, puisque l’essentiel est renvoyé à des ordonnances. Mais, surtout, il aura fallu que des députés de tous bords s’en prennent à la liberté d’installation pour que le SML soit rejoint par d’autres dans la dénonciation de ce texte et de la politique qui en découle. Mieux vaut tard que jamais !

Il s’en est fallu de peu pour que la coercition s’impose. Si les parlementaires sont capables d’unir leurs forces, au-delà de leurs différences partisanes, il serait souhaitable que les médecins libéraux opposent un front commun à l’étatisation du système de santé dans lequel le gouvernement tente d’ensevelir la profession.

Nous n’acceptons pas de payer les pots cassés de 15 ans de politiques de santé qui n’ont fait que dévaster notre mode d’exercice à coup de restrictions budgétaires, de plus de contraintes et de dénigrement permanent. Les médecins libéraux sont respectables, et le service qu’ils rendent à la société doit être reconnu et valorisé. Sur la question des déserts médicaux, qui revient sans cesse sur le tapis, la détresse des patients qui voient partir leur médecin traitant en retraite et ne pas être remplacé est réelle. Nous devons nous organiser pour trouver des solutions d’urgence. En revanche, les élus doivent balayer devant leur porte, car ce sont eux qui ont laissé partir les services publics, les emplois et les services de leurs territoires les plus isolés ou, pour les secteurs urbains, qui ont rendu infernaux les déplacements et le stationnement pour les soignants, et qui ont enfin laissé s’installer l’insécurité.

Un confère, qui commentait les projets de réformes en cours, me faisait cette remarque : « dans médecin libéral, qu’est-ce que les politiques et les technos, qui sont souvent les mêmes, ne comprennent pas ? À mon avis, c’est libéral ». Et je pense qu’il a raison.

L’heure n’est pas à jeter les reproches au visage, mais à essayer de construire des solutions pour avancer et répondre aux besoins de soins des Français. Mais en tenant compte d’un mot essentiel : « libéral ». 
 
Dr. Philippe Vermesch
Président du SML


   Les rendez-vous du SML !

Soirée Retraite

 

Mercredi 10 Avril à 20 h 00
Malakoff (92)

Assises FMTL
"Être femme et médecin aujourd'hui"

Vendredi 21 Juin à 20 h 00
Les Jardins Saint Dominique

Les Journées du SML
 

Du 04 au 06 Octobre
à Palavas-Les-Flots


   A la Une

Communautés professionnelles territoriales de santé : l’Assurance maladie dévoile les montants de financements

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale voulait inscrire dans la loi la définition des missions des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). Devant le tollé soulevé par cet excès de pression sur les négociateurs, et la très vive protestation du SML, le gouvernement s’y est opposé lors de l’examen du projet de loi santé en séance plénière, préférant laisser les partenaires conventionnels poursuivre leurs négociations. Celles-ci se poursuivent. L’Assurance maladie a enfin dévoilé les montants qui seront attribués aux CPTS en fonction de leur taille, distinguant trois catégories...


   Zoom sur

Le projet de loi santé examiné par les députés

Les députés ont examiné en première lecture le projet de loi relatif à l’organisation et la transformation du système de santé. On se souvient qu’une centaine d’amendements avaient été adoptés par la commission des Affaires sociales. Certains ont été rejetés par le gouvernement.

CPTS et assistants médicaux : l’Académie de médecine fait part de ses doutes

Dans son rapport d’analyse sur le plan « Ma santé 2022 », l’Académie de médecine fait part de ses doutes quant aux objectifs gouvernementaux de créer 1 000 CPTS d’ici la fin du quinquennat. « Globalement, on ne voit pas aboutir la réorganisation territoriale « dès 2020 », c’est-à-dire dès l’an prochain… En effet, les besoins en personnel ne seront pas réduits par l’association des professionnels de ville à la gouvernance des structures de proximité, et la plupart des autres mesures sont des créations : développement des assistants médicaux, des équipes mobiles, des gestionnaires de lits, des plateformes territoriales d’appui… ».


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Les lombalgies : Diagnostic, exploration et prise en charge par le médecin généraliste

Nouveauté 2019 : il est possible d’effectuer ses 21 heures de DPC en e-learning.
Pratique, concis, flexible… l’e-learning est une alternative pour se former. Découvrez chaque semaine un nouveau module… 

Ajourd'hui, nous vous présentons le module "Les lombalgies : diagnostic, exploration et prise en charge par le médecin généraliste".
Pour vous inscrire, merci de contacter Reine-Marie SYLVA au 01 53 68 90 12.


   En Bref

Bas-Rhin : l’URPS et l’ARS adoptent une solution pour faciliter la prise en charge des soins non programmés

L’Union régionale des professionnels de santé-médecins libéraux et l’Agence régionale de santé de la région Grand-Est ont annoncé le lancement d’une application pour faciliter la prise en charge de soins non programmés par la médecine de ville dans le Bas-Rhin, et désengorger ainsi les urgences des hôpitaux universitaires de Strasbourg. « Un médecin 116 117 » permet de coupler le numéro d’appel unique pour la permanence des soins ambulatoires avec l’application Entr’actes.

Dépenses d’assurance maladie : ralentissement des dépenses de soins des médecins généralistes

Les dépenses du régime général d’assurance maladie ont progressé de 2,1 % sur 12 mois à la fin février. Les remboursements des soins des médecins généralistes ont augmenté à 1,4 % en rythme annuel, et ceux des spécialistes de 2,5 %. Les dépenses d’indemnités journalières ont augmenté de 4,2 % en année mobile.

Pour une mise à jour transparente des nomenclatures

Présentant le livre « La santé rationnée, un mal qui se soigne », dont il est co-auteur avec Didier Bazzochi, directeur de MMA, Jean de Kervasdoué, économiste de la santé, ancien directeur des Hôpitaux dans les années 1980, estime que les nomenclatures doivent périodiquement être mises à jour selon des modalités plus transparentes. La puissance publique devrait afficher ses intentions en les motivant dès le 1er octobre pour l’année suivante, ce qui laisserait le temps aux parties concernées de réagir et de proposer d’éventuelles modifications…


   Dossiers suivis par le SML

Homéopathie : le gouvernement fixe les critères d’évaluation

Le décret relatif aux conditions d’évaluation et de prise en charge par l’Assurance maladie de médicaments homéopathiques a été publié au JO. La commission de la transparence de la Haute Autorité de santé va donc commencer ses travaux.
Ce décret pose néanmoins problème. Selon, le texte, les médicaments homéopathiques pourront « faire l’objet d’une évaluation d’ensemble ou être regroupés en catégorie homogène ».


   Le SML dans les médias

CPTS : les amendements au projet de loi santé polluent les négociations conventionnelles

Santé : les 7 enjeux d'une réforme

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