Sommaire

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

• Grosse crise, gros déficits…

2 - À la Une

• Conséquences de l’épidémie de Covid-19, l’Ondam sera largement dépassé et le déficit de la Sécurité sociale durablement creusé

3 - Zoom sur

• Sortie du confinement : une consultation « bilan et vigilance » pour les personnes vulnérables

4 - Les dossiers que le SML suit

• « Dispensation adaptée »… Inadaptée à la coordination nécessaire entre médecin et pharmacien
• Le test HPV désormais remboursé chez les femmes de 30 ans et plus
• Numérique : élargissement de la télésurveillance du diabète et télésoin pour les pharmaciens

5 - Vie du syndicat

• Félicitations à Etienne FOURQUET (SML) nouveau président du SNARF

6 - Covid actus

• Comment les généralistes se sont rendus disponibles pour réaliser des diagnostics de Covid-19
• L’OMS annonce une reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine
• Covid-19 : les recos de la DGS en cas de forte chaleur
• Deux études illustrent l’importance du masque dans la réduction de la transmission du SARS-CoV-2

7 - Doctolib vous propose

• Déconfinement : comment adapter son organisation ?

8 - Dopamine Formation

• Découvrez nos classes virtuelles indémnisées DPC et FAF

   Éditorial

LE MOT DU PRESIDENT

Grosse crise, gros déficits…
L’heure des comptes approche. La pénurie de masques (qui n’a pas eu lieu selon l'Exécutif), qui a conduit aux mesures de confinement, fait plonger les déficits publics. Celui de la Sécu dépasse déjà les 52 milliards d’euros et l’aiguille du compteur continue de s’affoler. La dette sera transférée à la fameuse CADES, sorte de trou noir budgétaire où les gouvernements successifs engouffrent leurs dettes respectives.

Concrètement, cette situation est désastreuse, car les comptes de la Sécu s’étaient redressés et le retour à l’équilibre n’était plus utopique.

Cette situation n’est pas annonciatrice de bonnes nouvelles. Le Gouvernement a déjà indiqué qu’il comptait investir sur les hôpitaux et son million d’emplois. Que restera-t-il pour la ville ?

Les professionnels de santé libéraux vont devoir jouer des coudes pour ne pas être oubliés et pour échapper aux rigueurs excessives du plan de redressement qui suivra sans nul doute.

Le SML, qui participe au Ségur de la santé, n’y va pas pour servir de faire valoir à un gouvernement qui crée la diversion autour de ses responsabilités dans cette incroyable crise. Le SML y défend pied à pied la médecine libérale dans toutes ses dimensions. Il s’agit de préserver les acquis et d’arracher les moyens nécessaires à la modernisation de notre profession. Mais attention, pas question de faire des concessions à l’étatisation rampante de notre système de santé. Accepter l’étatisation à travers des modèles d’organisation contraints ou l’abandon progressive de la rémunération à l’acte – ce que certains syndicats ont d’ailleurs déjà commencé à accepter –, c’est signer pour des déficits encore plus grands et plus durables. 
 
Dr. Philippe Vermesch
Président du SML

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Conséquences de l’épidémie de Covid-19, l’Ondam sera largement dépassé et le déficit de la Sécurité sociale durablement creusé

Dans son avis du 30 mai 2020, le comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie estime que, pour cette année, les risques de dépassement de l’Ondam (NDLR : objectif national de dépenses d’assurance maladie, voté chaque année par le Parlement) « sont sans commune mesure avec ceux qu’il est amené à analyser en année normale ». « Les dépenses exceptionnelles supplémentaires de santé, associées à l’article liminaire de la deuxième loi de finances rectificative, s’élèvent à 8 milliards d’euros, soit l’équivalent, toutes choses égales par ailleurs, de 4 points supplémentaires d’Ondam. » Et d’ajouter que d’autres mesures, nouvellement décidées, pourraient dépasser ces 8 milliards d’euros. Mais la situation est très contrastée selon les sous-objectifs de l’Ondam.

   Zoom sur

Sortie du confinement : une consultation « bilan et vigilance » pour les personnes vulnérables

Conformément à l’annonce du Premier ministre, une consultation « bilan et vigilance » est mise en place pour les personnes vulnérables au sens du décret du 5 mai 2020. Elle est prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Cette consultation, qui doit être réalisée en présentiel, doit permettre d’évaluer les impacts du confinement sur la santé des personnes, d’assurer la continuité des soins et de conseiller les personnes sur les bénéfices et les risques liés à leurs déplacements hors du domicile.

   Les dossiers que le SML suit

« Dispensation adaptée »… Inadaptée à la coordination nécessaire entre médecin et pharmacien

Conformément à l’annonce du Premier ministre, une consultation « bilan et vigilance » est mise en place pour les personnes vulnérables au sens du décret du 5 mai 2020. Elle est prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Cette consultation, qui doit être réalisée en présentiel, doit permettre d’évaluer les impacts du confinement sur la santé des personnes, d’assurer la continuité des soins et de conseiller les personnes sur les bénéfices et les risques liés à leurs déplacements hors du domicile.

Le test HPV désormais remboursé chez les femmes de 30 ans et plus

Le test HPV est désormais remboursé chez les femmes à partir de 30 ans dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus. Ce test doit être effectué en première intention à partir d’un prélèvement cervico-utérin réalisé en milieu liquide. En cas de test négatif, il peut être réalisé cinq ans plus tard, alors que l’intervalle est de trois ans avec la cytologie. En effet, le test HPV est plus sensible que la cytologie, le dépistage peut donc être espacé. Il faudra toutefois l’expliquer à la patiente. Si le test est positif, une cytologie est faite à partir du même prélèvement.

Numérique : élargissement de la télésurveillance du diabète et télésoin pour les pharmaciens

Un arrêté, publié le 19 mai au JO, étend le recours de la télésurveillance à certains patients diabétiques en dérogation au cahier des charges du programme Etapes (expérimentations de financement de la télémédecine pour l’amélioration des parcours de santé). Rappelons que la rémunération forfaitaire trimestrielle est de 55 euros pour le médecin effectuant la télésurveillance avec les patients diabétiques de types 1 et 2 traités par schéma insulinique complexe et avec les patients diabétiques de type 2 avec mono-injection d’insuline.

   Vie du syndicat

Félicitations à Etienne FOURQUET (SML) nouveau président du SNARF

Etienne FOURQUET, anesthésiste-réanimateur exerçant à Lyon, membre du Conseil d’administration du SML, a été élu à l'unanimité président du Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France (SNARF) par le par le conseil d'administration du syndicat le mardi 2 juin. Le SML lui adresse ses amicales félicitations.

   Covid actus

Comment les généralistes se sont rendus disponibles pour réaliser des diagnostics de Covid-19

8 médecins généralistes sur 10 se sont organisés pour pouvoir réaliser des consultations de diagnostic du Covid-19 par téléphone, 8 sur 10 en cabinet et 7 sur 10 par téléconsultation, selon une étude de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques du ministère de la Santé). 4 sur 10 ont participé à une organisation territoriale ou un centre Covid-19.

L’OMS annonce une reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine

L’OMS a annoncé une reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine. L’organisation les avait suspendus à la suite de la parution d’une étude dans le Lancet, prétendant que la molécule préconisée par le Pr Didier Raoult entraînait une surmortalité. Il s’avère que cette étude présente des biais méthodologiques que de nombreux scientifiques ont dénoncés, au point que la revue a dû exprimer, elle aussi, des réserves sur cet article contesté et contestable.

Covid-19 : les recos de la DGS en cas de forte chaleur

La direction générale de la santé a publié une recommandation destinée aux professionnels de santé pour une prise en charge en cas de fortes chaleurs dans le contexte d’épidémie. Le document souligne qu’il n’est pas toujours évident de distinguer une fièvre liée au Covid-19 d’une hyperthermie induite par la chaleur. Les signes de déshydratation et les perturbations du bilan biologique sont communs.

Deux études illustrent l’importance du masque dans la réduction de la transmission du SARS-CoV-2

Deux études publiées dans deux revues différentes montrent l’importance du port du masque pour réduire la transmission du SARS-CoV-2. L’une parue dans Science tend à montrer qu’une grande partie de cette transmission se fait à travers des personnes asymptomatiques qui exhalent des aérosols infectés. D’où l’importance du masque. Mais les auteurs recommandent aussi de recourir aux tests pour identifier les personnes asymptomatiques infectées.

   Doctolib vous propose

Déconfinement : comment adapter son organisation ?

Doctolib a fait évoluer son logiciel pour mieux vous accompagner dans le déconfinement. Vous pouvez désormais mettre en place une organisation flexible et adaptée à vos besoins pour rester agile face à l'évolution des consignes sanitaires tout en communiquant simplement avec vos patients. Le logiciel de vidéo consultation vous permet également de continuer à vous protéger et protéger vos patients face au COVID-19.

   Dopamine Formation vous propose

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