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Samedi 17 avril 2021

 
 


   Sommaire

 

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • Vaccination : le big bazar continue !

2- À la une  

  • Covid-19 : fin du paiement à l’acte dans les centres de vaccination

3- Actu Covid

  • AstraZeneca en Moselle : Qui suivre ? Que faire ?
  • Olivier Véran annonce des mesures pour accélérer la campagne de vaccination
  • En Moselle, Moderna arrive en ville
  • Le déploiement du vaccin de Johnson & Johnson retardé en Europe après sa suspension aux États-Unis
  • Services hospitaliers débordés : le Gouvernement appelle « tous les professionnels de santé » et les étudiants en renfort
  • Covid-19 : les autotests sont arrivés en pharmacie
  • Prise en charge de la Covid-19 en ambulatoire : les « réponses rapides » de la HAS
  • Dans le Grand-Est, le nombre de téléconsultations a été multiplié par 10

4- Les dossiers que le SML suit 

  • La loi Rist adoptée définitivement mais encore bien des inquiétudes
  • ASV : Une augmentation symbolique mais positive
  • La HAS renforce l’IVG médicamenteuse en ville
  • Les assises de la santé mentale et de la psychiatrie mentale auront lieu fin juin

5- Dopamine Formation

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6- Les petites annonces : Vendre - Acheter - Louer

 


   Éditorial

 

LE MOT DU PRESIDENT

Vaccination : le big bazar continue !

Notre pays a dépassé cette semaine le cap des 100 000 morts liés au Covid-19. Dans ce bilan, lequel il faut inclure les médecins et soignants qui ont payé un lourd tribut à cette pandémie. Et il faudra ajouter les nombreuses victimes des déprogrammations et de diagnostics retardés. Et sans doute aussi celles des ratés de la vaccination. Car la lenteur et les erreurs du gouvernement retardent la lutte à mort que nous menons contre ce satané virus.

Cette semaine encore a été rythmée par les informations contradictoires sur la vaccination. Même le vaccinodrome géant du Stade de France est à l’arrêt, faute de doses. De nombreux confrères dans la même situation commencent à baisser les bras. A cela s’ajoutent des messages de la DGS, urgents, qui modifient les orientations et doctrines au moins tous les 2 jours, quand ce n’est pas deux fois dans la même journée.

Franchement, l’usure commence à se faire sentir. Et le doute s’installe. Quand, dans ce pays cessera-t-on de comprendre que communiquer n’est pas agir ? Quand notre gouvernement va-t-il enfin se décider à aligner sa communication sur les faits, sur le réel ? Nous, médecins en avons besoin. Pas pour nous. Pour nos patients, qui eux aussi doutent.

Dr Philippe Vermesch
Président du SML 

 
     

 

 

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  À LA UNE 

 

Covid-19 : fin du paiement à l’acte dans les centres de vaccination

Les professionnels de santé libéraux qui prennent part à la vaccination dans les centres dédiés n’auront plus la possibilité de facturer à l’acte cette prise en charge. L’Assurance maladie entend privilégier la rémunération à la vacation à partir du 15 avril. Il s’agira donc du forfait de 420 euros pour une demi-journée de 4 heures, de 460 euros (samedi après-midi, dimanche et jours fériés), et 105 euros de l’heure si l’activité est inférieure à 4 heures (115 euros le samedi après-midi, dimanche et jours fériés). Les médecins qui vaccinent dans leur cabinet de ville pourront, pour leur part, continuer de facturer à l’acte : 25 euros la consultation préalable à la vaccination contenant la première injection et 9,60 euros l’injection seule.

 
     

 

 
 


 ACTU COVID

 

AstraZeneca en Moselle : Qui suivre ? Que faire ?

« Comment ne pas perdre la tête devant ce pari audacieux ! ». On pourrait presque pousser la chansonnette si l’affaire n’était aussi sérieuse. Alors que la Haute autorité de santé (HAS) recommande de ne pas utiliser le vaccin AstraZeneca (AZ) dans le département de la Moselle où le variant sud-africain circule activement, l’agence régionale de santé du Grand Est et la préfecture de la Moselle annonçaient que la campagne engagée depuis février devait se poursuivre telle quelle, c’est-à-dire en continuant à vacciner avec l’AZ tout en privilégiant les vaccins à ARN messager.

 
     

 

 

Olivier Véran annonce des mesures pour accélérer la campagne de vaccination

Afin d’accélérer la campagne de vaccination, le ministre de la Santé, Olivier Véran, annonçait plusieurs mesures, dont une, hélas, est déjà contrariée par l’actualité. Depuis lundi dernier, la vaccination avec l’AstraZeneca (AZ) est élargie à toutes les personnes de plus de 55 ans, tandis que les vaccins Pfizer et Moderna sont accessibles à tous les plus de 60 ans. Le ministre a également autorisé l’espacement des doses de 28 à 42 jours pour les vaccins à ARN messager, débloquant ainsi 1,8 million de nouvelles injections sur la seconde quinzaine de mai. Pour les soignants de moins de 55 ans vaccinés avec l’AZ, il sera désormais possible de leur administrer un autre vaccin 12 semaines après la première injection. Une expérimentation de la vaccination Moderna en cabinet de ville devait être lancée en Moselle.

 
     

 

 

En Moselle, Moderna arrive en ville

Le ministre de la Santé annonçait que, « dès cette semaine », une expérimentation en Moselle permettrait de distribuer 6 000 doses de vaccin Moderna aux officines et aux médecins, dans la mesure où ce vaccin à ARN messager semblait plus efficace contre le variant sud-africain du SARS-CoV-2. D’autres expérimentations locales devraient suivre, si bien qu’en juin 100 000 doses de Moderna par semaine devraient être disponibles en ville. En revanche, pour l’instant, le vaccin Pfizer ne sera pas déployé en ville en raison de ses conditions plus contraignantes de conservation.

 
     

 

 

Le déploiement du vaccin de Johnson & Johnson retardé en Europe après sa suspension aux États-Unis

À la suite de la suspension de la vaccination avec son produit aux États-Unis, les laboratoires Johnson & Johnson annonçaient un retard dans le déploiement de leur vaccin en Europe. Les Centers for disease control and prévention (CDC) américains ont en effet fait remonter le cas de maladie hématologique rare avec thrombose chez six femmes vaccinées avec ce produit (sur 6,8 millions de personnes l’ayant reçu). 206 000 doses étaient attendues en France et devaient être administrées à partir du 22 avril en ville, et 356 000 doses étaient attendues la semaine suivante. À suivre.

 
     

 

 

Services hospitaliers débordés : le Gouvernement appelle « tous les professionnels de santé » et les étudiants en renfort

Le Gouvernement appelle « tous les professionnels de santé », retraités ou libéraux, et les étudiants en médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique à venir prêter main forte aux services hospitaliers débordés par la troisième vague de Covid-19. Les étudiants bénéficieront d’une indemnité exceptionnelle de stage durant cette période. Les soignants de la réserve sanitaire verront leur rémunération augmenter.

 
     

 

 

Covid-19 : les autotests sont arrivés en pharmacie

Depuis lundi dernier, les autotests de détection antigénique du SARS-CoV-2 par prélèvement nasal sont disponibles en pharmacie. L’arrêté les autorisant précise que ces dispositifs sont réservés aux personnes asymptomatiques de plus de 15 ans, non cas contact, et pour leur seul usage personnel. Ils sont gratuits pour les salariés des services à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, ainsi que pour les accueillants familiaux et les familles accompagnant des personnes âgées ou en situation de handicap. Pour le grand public, le prix de vente ne peut excéder 6 euros jusqu’au 15 mai, et 5,20 euros au-delà.

 
     

 

 

Prise en charge de la Covid-19 en ambulatoire : les « réponses rapides » de la HAS

La Haute autorité de santé (HAS) a publié des réponses rapides sur la prise en charge ambulatoire des patients atteints de Covid-19. La HAS recommande aux médecins, biologistes, pharmaciens d’informer toute personne diagnostiquée positive sur les signes évocateurs d’une forme grave sur le plan respiratoire. Celle-ci doit être dirigée vers le médecin généraliste.

 
     

 

 

Dans le Grand-Est, le nombre de téléconsultations a été multiplié par 10

D’après le groupement régional d’appui au développement de la e-santé en Grand-Est, Pulsy, le nombre de téléconsultations aurait décuplé en un an. Entre mars 2020 et mars 2021, on enregistre 56 000 téléconsultations contre 5 600 entre février 2019 et février 2020.

 
     

 

 


   LES AUTRES DOSSIERS QUE LE SML SUIT

 

La loi Rist adoptée définitivement mais encore bien des inquiétudes

C’est la fin de plusieurs épisodes de débats parlementaires animés et d’un jeu de ping-pong entre le Sénat et l’Assemblée nationale. La proposition de loi visant à « améliorer le système de santé par la confiance et la simplification » – aussi appelée « PPL Rist » du nom de la rapporteur du texte et députée LREM Stéphanie Rist – a été adoptée en lecture définitive à l’Assemblée le mercredi 14 avril (95 voix pour, 42 voix contre). Déposée le 22 octobre 2020, cette loi comporte une série de mesures issues du Ségur de la santé et a bénéficié d’une procédure accélérée.

 
     

 

 

ASV : Une augmentation symbolique mais positive

Le Gouvernement a donné son accord pour une hausse de 0,4 % de la pension allocation supplémentaire vieillesse (ASV) des médecins. « Une mesure exceptionnelle qui répond à la forte mobilisation des médecins face à l’épidémie », écrivent le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le secrétaire d’État chargé des retraites, Laurent Pietraszewski, qui ajoutent « qu’une réflexion globale sur la retraite des médecins libéraux » paraît « indispensable ». L’augmentation est symbolique (4 euros par mois en moyenne) et le SML reste sur ses gardes car le spectre d’une réforme globale des retraites plane toujours.

 
     

 

 

La HAS renforce l’IVG médicamenteuse en ville

La crise sanitaire a eu pour effet un allongement dérogatoire du délai de recours à l’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse en ville, délai passant de 7 à 9 semaines d’aménorrhée. La prise en charge en ville soulagera les établissements de santé qui pourront se concentrer sur les IVG chirurgicales. L’IVG médicamenteuse peut être réalisée par un médecin ou une sage-femme ayant un contrat avec une structure et une expérience professionnelle adaptée. La patiente doit conserver le choix de la méthode, médicamenteuse ou chirurgicale, sauf contre-indication médicale.

 
     

 

 

Les assises de la santé mentale et de la psychiatrie mentale auront lieu fin juin

Les assises de la santé mentale et de la psychiatrie auront lieu « fin juin », a annoncé à l’association des journalistes de l’information sociale le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Franck Bellivier. Pilotées par l’Élysée et par Matignon, elles feront « un état des lieux, un recensement du terrain, que ce soit du côté des soignants, que ce soit du côté de la population générale » via « une consultation, un sondage ». Des communautés d’experts seront sollicitées sur différents sujets : la prévention, l’offre de soins, l’inclusion sociale. Les enjeux sont en effet importants et se sont aggravés avec la crise sanitaire.

 
     

 

 


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