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Vendredi 29 Mai 2020


   Sommaire

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • Un « Ségur de la Santé »… vraiment ?

2 - À la Une

  • Ségur de la Santé : un changement de rythme, pas de cap

3 - Zoom sur l'actualité Covid-19

  • Moins de patients positifs que prévu
  • Stop Covid, l’application sera active dès lundi
  • Un quart des Français ne se feraient pas vacciner en prévention de la Covid-19
  • L’Assemblée nationale pour un statut spécifique pour les enfants de soignants décédés de la Covid
  • Hydroxychloroquine : le ministère tranche pour l’interdiction
  • Les demandes de certificat d’aptitude à la reprise du travail ne reposent sur aucune base légale ou médicale…
  • Lancement d’une vaste enquête sur votre vécu de l’épidémie
  • Derniers jours pour demander la reprise des prélèvements mensuels en juin : date limite repoussée au 31 mai

4 - Paymed vous propose

  • Pratiquez la téléconsultation simplement, Paymed sécurise l’encaissement

5 - Dopamine Formation

  • Découvrez nos classes virtuelles indémnisées DPC et FAF

6 - Le SML dans les médias

  • Le Généraliste
  • Le Quotidien du Médecin


   Éditorial

LE MOT DU PRESIDENT

Un « Ségur de la Santé »… vraiment ?
Décidément, les gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, ne peuvent s’en empêcher… Ils adorent organiser des grands-messes dont ils choisissent soigneusement les participants pour réformer le système de santé. Ils nous bercent de mots et de déclarations tonitruantes avec les mêmes promesses : réorganiser, restructurer, adapter pour répondre aux nouveaux et grands défis. Et finalement, les conclusions et textes sont déjà écrits par les technocrates.

Cette fois-ci, au lendemain de la pandémie dévastatrice que nous venons de traverser, le gouvernement se trouve dans une impasse : les déficits sont abyssaux, l’économie du pays en péril entraîne une montée brutale du chômage : près d’un million de plus en un mois et la perspective de 750 000 jeunes qui ne pourront pas entrer sur le marché du travail en septembre, et puis la colère qui gagne le pays.

Alors, oui, cette fois-ci, il y a le feu au lac.

C’est pourquoi, il ne sera pas possible au gouvernement de se sortir du Ségur de la santé avec un plan technocratique qui marginalise les libéraux.

Notre système de santé, comme notre pays est à genoux. Pour nous en sortir, il n’y a pas d’autre solution pour le Gouvernement que de travailler avec tous les acteurs, hospitaliers et libéraux, médicaux et sociaux.

Sans quoi, ce Ségur de la Santé sera inutile.

Les médecins libéraux sont prêts à relever les manches, mais pour cela, il faut leur donner une perspective claire et des moyens. 
 
Dr. Philippe Vermesch
Président du SML

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   À la Une

Ségur de la Santé : un changement de rythme, pas de cap

Lors du lancement du « Ségur de la santé », le Premier ministre en a évoqué les enjeux. Le premier de ceux-ci concerne la rémunération des soignants et les évolutions de carrière. La nécessité de « montrer notre reconnaissance aux soignants… se traduira dans les rémunérations », a promis Édouard Philippe, assurant que la « revalorisation sera conséquente », tout comme le sera « l’augmentation de l’Ondam dans les années à venir ». S’il veut favoriser les déroulés de carrière et lever les contraintes de toutes natures, pour lui « la question du temps de travail n’est pas taboue ». Quant aux statuts des médecins hospitaliers il faut les « débloquer ».


   Zoom sur l'actualité Covid-19

Moins de patients positifs que prévu

Le Directeur général de l’Assurance Maladie, a indiqué qu’il y avait moins de cas positifs et de cas contacts que prévu depuis la mise en place du dispositif de traçage. « Contact Covid » fonctionne depuis deux semaines. Le dispositif avait été formaté pour traiter les jours, entre 1 700 et 4 000 nouveaux patients positifs. Or, entre le 13 et le 25 mai, environ 8 000 patients positifs, soit en moyenne un peu moins de 700 cas par jour ont été recensés. Ces résultats encourageants ont permis l’actualisation de la carte du déconfinement et permis d’engager la phase 2.

Stop Covid, l’application sera active dès lundi

Les députés ont voté à 338 voix pour, 215 contre et 21 abstentions pour l’application de traçage des cas contacts, Stop Covid. La CNIL a également donné son nihil obstat. Elle avait fait un certain nombre de recommandations qui ont été satisfaites, réclamant notamment qu’aucune conséquence négative ne soit attachée au choix de ne pas recourir à l’application, ni qu’aucun droit spécifique ne soit ouvert par son utilisation. De nombreuses garanties, estime-t-elle dans sa délibération, ont été données par le Gouvernement sur la suppression des données demandée par l’utilisateur. Enfin, le dispositif repose sur le volontariat. Pour autant, la CNIL estime que l’utilité du dispositif doit faire l’objet d’une évaluation régulière.

Un quart des Français ne se feraient pas vacciner en prévention de la Covid-19

Une enquête menée par un groupe de chercheurs de l’Inserm, du CNRS, de l’École des hautes études de santé publique et d’universités, révèle que 26 % des Français affirment qu’ils ne se feraient pas vacciner si un vaccin contre le Sars-CoV-2 était trouvé.

L’Assemblée nationale pour un statut spécifique pour les enfants de soignants décédés de la Covid

Les députés ont adopté à l’unanimité une proposition de résolution inter-partisane dans laquelle ils invitent le Gouvernement à « considérer la création d’un statut spécifique de reconnaissance nationale pour les enfants de soignants décédés du Covid-19 sur le modèle du statut de pupille de la Nation ». Adrien Taquet, secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, a assuré que le Gouvernement examinera cette proposition de résolution « avec la plus grande attention ».

Hydroxychloroquine : le ministère tranche pour l’interdiction

Saisi le week-end dernier par la ministre de la Santé, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande de ne plus utiliser l’hydroxychloroquine, seule ou associée à un macrolide, dans le traitement de la Covid-19, et d’évaluer son rapport bénéfices/risques dans les essais cliniques. Le HCSP estime qu’aucun essai randomisé ne permet de documenter une efficacité virale ou clinique des traitements évalués dans la Covid-19.

Les demandes de certificat d’aptitude à la reprise du travail ne reposent sur aucune base légale ou médicale…

Le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) attire l’attention des médecins qui peuvent être sollicités en ce sens « qu’un salarié ne peut se voir empêché de travailler pour non production d’un certificat d’aptitude à une reprise du travail ». Le CNOM rappelle qu’un arrêt de travail arrivant à terme entraîne la reprise de manière automatique dès le lendemain du dernier jour de l’arrêt, que le médecin traitant n’a pas à intervenir dans cette reprise, sauf dans les situations d’AT-MP, et que cette demande de certificat de reprise, voire de « non contagiosité », réclamé parfois par l’employeur, ne repose sur aucun texte ni aucune justification médicale.

Lancement d’une vaste enquête sur votre vécu de l’épidémie

Le Quotidien du Médecin lance une vaste enquête avec l’institut Respublica sur la façon dont les soignants ont vécu crise sanitaire du Covid-19. Cette enquête a deux objectifs :
• Au travers d’un questionnaire, recueillir les sentiments et opinions des médecins à propos de la crise sanitaire.
• Dans le cadre d’un dialogue en ligne, les participants sont appelés à formuler des propositions, en partant de leur expérience, pour faire face à une deuxième vague du Covid-19 ou à une nouvelle épidémie.
Le Quotidien du Médecin publiera les résultats de cette enquête au début de l'été. Ils formeront une constitution importante au débat public sur l'avenir de notre système de santé.
Le SML vous invite à y participer à l’aide du lien : medecins-covid.jenparle.net

Derniers jours pour demander la reprise des prélèvements mensuels en juin : date limite repoussée au 31 mai

Après avoir décidé la suspension des prélèvements automatiques mensuels des mois d’avril et de mai, le Bureau de la CARMF du 24 avril 2020 a décidé de suspendre également le prélèvement mensuel du mois de juin.


   Paymed vous propose

Pratiquez la téléconsultation simplement, Paymed sécurise l’encaissement

Lancement d’une solution de e-paiement universelle et sans engagement, gratuite jusqu’au 30 septembre 2020. simple, sans contact et sécurisée, la solution e-paiement dédiée aux professionnels de santé libéraux favorise l’accès aux soins tout en sécurisant l’encaissement des honoraires.
Voir la video de présentation sur Youtube


   Dopamine Formation vous propose


   Le SML dans les médias

« Ségur de la santé » : refusant d'être oubliés, les généralistes posent leurs exigences

Les médecins libéraux ne veulent pas être les dindons de la farce du Ségur de la santé

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