| On parle enfin aux complémentaires
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La situation de notre système de santé et les exigences légitimes de nos patients commandent des initiatives nouvelles. C’est ce que le SML a fait dans le cadre des Libéraux de Santé. Cette interpro, fondée avec dix autres syndicats pour défendre l’exercice libéral, vient de conclure avec les complémentaires santé un accord qui instaure pour la première fois un espace de dialogue.
Cette initiative est une étape importante. Je rappelle que les complémentaires participent à la solvabilisation des soins et du secteur II. Elles constituent en outre des alliés potentiels pour développer la prévention et prendre des initiatives en matière de santé publique. Et vous pouvez compter sur le SML pour mettre d’autres sujets sur la table, notamment ceux qui fâchent comme les réseaux de soins et de la dispense d’avance de frais.
Et qu’on ne s’y méprenne pas, le SML reste fidèle à ses fondamentaux et demeure un farouche opposant au tiers payant intégral obligatoire. Et pour les médecins qui veulent recourir à la dispense d’avance de frais facultative sans renier leur indépendance, il nous appartient de mettre en place une solution technique simple et sûre qui garantisse le paiement. Dialoguer avec les complémentaires ne résoudra pas tout. Mais je gage que nous pourrons faire avancer dans le bon sens certains dossiers bloqués de longue date en protégeant l’exercice libéral et notre indépendance.
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| | Dr Philippe Vermesch, Président du SML |
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Le Conseil d’orientation des retraites (COR) vient de publier ses prévisions sur les différents régimes de retraite dans un nouveau rapport. On y apprend qu’après deux années d’embellie, en 2021 et 2022, le COR prédit une dégradation dès 2023 qui ne permettrait pas d’espérer un éventuel retour à l’équilibre avant le milieu des années 2030.
Sans surprise, le Gouvernement brandit ces prévisions alarmistes pour justifier la nécessité d’une nouvelle réforme des retraites... toujours sans en préciser le contenu.
On ne peut pas dire que cette nouvelle fasse bondir de joie la classe politique et encore moins les syndicats de salariés déjà prêts à manifester. Le SML, avec ses équipes du Pôle retraite, suit ce dossier pour protéger la retraite des médecins libéraux. |
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Votre logiciel est-il aux normes ? C’est la question que vous devez vous poser sans tarder. Si vous ne l’avez pas encore fait, vous avez jusqu’au 30 novembre pour commander la mise à jour de votre logiciel métier et vous doter de sa version « Ségur ». À ce jour, 14 logiciels représentant 80 % des utilisateurs ont désormais le tampon « Ségur » et répondent ainsi à 155 exigences en termes de sécurité, de messagerie, de e-prescriptions, etc. L’amélioration des logiciels a été payée par l’État, directement aux éditeurs de logiciels, et en principe vous ne devez rien débourser pour cette mise à jour. À condition toutefois d’avoir mis à jour votre logiciel des versions précédentes. Le SML vous conseille de ne pas tarder car, sans logiciel « Ségur », vous pouvez dire bye-bye à votre forfait structure.
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22 612 consultations pour la prise en charge des demandes de soins non programmés ont été facturées cet été avec le supplément de 15 euros. Comme quoi le SML, qui milite de longue date pour l’instauration de cette incitation, a eu raison de persister.
Le syndicat demande à présent à ce que cette majoration de 15 euros soit pérennisée dans le cadre de la prochaine convention médicale. |
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Cela faisait des années que le SML dénonçait les dérives de l’accès « open bar » aux services d’urgences hospitaliers. La régulation médicale des Urgences, instaurée par le ministre de la Santé de manière provisoire pour passer l’été, a bien fonctionné. François Braun lui-même s’en est félicité lors du congrès de la FHF et a indiqué vouloir la pérenniser. |
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Ça nous étonnera toujours de voir à quel point la technocratie du ministère de la Santé méconnaît les soins de ville libéraux. Intervenant lors des universités d’été de la FHF (Fédération hospitalière de France), la directrice par intérim de la Direction générale de l’organisation des soins (DGOS) a fait part de sa découverte estivale concernant la régulation des Urgences et la prise en charge des soins non programmés. « Chaque territoire n’a pas fait les mêmes choix d’organisation. On veut comprendre pourquoi certains outils ont fonctionné et quelle est la logique de cette mise en œuvre à géométrie variable », a-t-elle indiqué.
En fait, c’est le principe même de l’organisation dans les territoires. On fait avec les moyens du bord, on s’adapte et, souvent, ça fonctionne. Ce qui nous étonne, c’est que cette réalité de terrain surprenne encore les technos qui sont pourtant les premiers à plaider pour les organisations innovantes dans les territoires. |
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À sa troisième tentative, le président de la FHF, Frédéric Valletoux, a finalement été élu député de la Seine-et-Marne lors des dernières élections législatives. Cet apôtre de la coercition et du bagne pour les médecins libéraux voulait rester aux manettes de la FHF qu’il présidait avec sa casquette de maire de Fontainebleau. Contre toute attente, il vient d’annoncer son départ à compter du 21 septembre.
Le maire de Reims, Arnaud Robinet qui prône un « dialogue intense et permanent » avec les syndicats médicaux, et Jean-Louis Touraine, ancien député et président de la FHF Auvergne Rhône Alpes qui réclame plus de moyens pour les hôpitaux, sont les deux candidats en lice pour sa succession. |
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L’ancien ministre de la Santé vient de publier un livre dans lequel il relate la crise sanitaire. Sur le sujet des masques que le gouvernement avait, dans un premier temps, jugé inutiles, « nous nous sommes trompés » explique Olivier Véran qui présente ses excuses aux Français. Pour autant, la faute qu’on n’est pas prêts à excuser, c’est d’avoir dissimulé la pénurie de masques et d’EPI aux soignants et Français. |
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| Si vous étiez sous l’eau la semaine dernière |
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Nous vous rappelons que le SML a présenté sa feuille de route pour la prochaine convention médicale. Le syndicat réclame un investissement de 10 milliards d’euros pour moderniser, organiser et revaloriser la médecine de ville. Le SML veut une convention lisible avec des tarifs clairs et assumés. Il propose par exemple trois niveaux de consultation, de 50 euros pour les plus simples à 150 euros pour les plus complexes, avec un secteur II préservé et l’instauration d’un espace de liberté tarifaire pour le secteur I.
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