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Une proposition de loi vise à créer des IPA praticiennes de premier recours pour prendre en charge les pathologies bénignes. Au-delà du tollé suscité par ce projet, qui inscrit une nouvelle étape dans le démantèlement des compétences du médecin, nous devons rappeler aux acteurs politiques que l’expertise médicale est la seule à même de poser un diagnostic et d’établir un protocole de soins. Le rôle du médecin traitant est incontournable dans le parcours de soins pour prendre en charge de façon pertinente les patients.
Cela étant, nous devons trouver des solutions avec les autres professions de santé pour faire face aux difficultés inédites d’accès aux soins en préservant la qualité et le parcours de soins… sans saborder notre profession. Au-delà du maintien des prérogatives médicales, il y a une réalité économique.
Si demain, les IPA récupéraient la bobologie, notre activité serait alors recentrée sur les consultations les plus exigeantes médicalement et les plus longues. Avec un tarif de consultation à 25 euros, la viabilité économique de nos cabinets disparaitrait.
Tout est lié. On ne pourra pas organiser un partage de tâches avec les autres professions si nous sommes perdants. La revalorisation de la consultation de base à 50 euros et l’instauration de deux niveaux supplémentaires de consultation à 90 et 150 euros constituent un préalable auquel le SML ne renoncera pas.
Et avant de promouvoir les IPA, le Gouvernement devrait commencer par reconnaitre et déployer les ESCAP et mettre le paquet sur la future convention médicale. |
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Dr Philippe Vermesch, Président du SML
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Après avoir dégainé l’article 49.3 de la Constitution sur le volet recettes du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2023, mercredi soir, le Gouvernement a de nouveau engagé sa responsabilité sur la totalité du texte. Avec plus de 3 000 amendements, Elisabeth Borne a préféré mettre un terme à des débats interminables entre les différentes composantes de l’Assemblée nationale dont les positions sont irréconciliables avec celles du Gouvernement.
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Le PLFSS 2023 comporte une exonération de cotisations CARMF pour les médecins en retraités actifs. Le SML prône de longue date la suppression de ces cotisations qui n’apportent aucun avantage à ceux qui les paient. C’est donc une bonne mesure qui ne doit pas se limiter à la seule année 2023, mais s’étendre au moins sur cinq ans pour permettre la transition démographique. |
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La CARMF est montée au créneau pour s’opposer à l’exonération de cotisation des médecins retraités actifs contenue dans le PLFSS et menace même de recourir à la baisse des pensions pour compenser le manque à gagner. La caisse de retraite des médecins est bien gérée. La CARMF dispose de réserves confortables qui lui permettront de dispenser de cotisations des retraités actifs sans diminuer les pensions des autres retraités. Avec près de 6 milliards d’euros de réserves, tout plutôt bien.
En savoir plus sur les réserves de la CARMF en cliquant ici |
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Dans le cadre du PLFSS 2023, le Gouvernement a fait adopter l’extension de la couverture assurantielle des établissements aux médecins libéraux qui participent à la régulation dans le cadre des SAMU-centre 15 et du SAS. |
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Un groupe de médecins sur Facebook rejoint les propositions du SML en matière de revalorisation tarifaire. Pour rappel, le syndicat souhaite l’instauration de trois niveaux de consultation s’étalant de 50 à 150 euros selon leur niveau de complexité. Cette proposition vise aussi à libérer les médecins des subvention et des forfaits les plus opaques, comme la ROSP. Le SML se félicite du soutien de ce groupe de médecins sur les réseaux sociaux et leur ouvre les portes au sein du syndicat.
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Après une première journée d’action le 14 octobre, les internes qui n’ont pas été entendus par le gouvernement, ont adressé une lettre ouverte aux politiques pour dire leur refus d’une quatrième année d’internat de médecine générale. La qualité de la formation n’est pas garantie. Le stage dans les déserts médicaux, qui conditionnerait le conventionnement lors de l’installation, est une mesure coercitive inacceptable. Le SML leur apporte son soutien.
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| Avec un secrétariat, c’est mieux |
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Premier syndicat à prôner le travail aidé du médecin avec le recrutement d’assistants médicaux et de secrétaires médicales, le SML constate que cette idée fait son chemin. Aujourd’hui, un médecin sur deux dispose d’une secrétaire médicale à son cabinet. Il reste encore du chemin à parcourir et le SML veut faire de l’embauche de collaborateur au sein du cabinet médical un enjeu de la future négociation médicale. |
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En 2021, la députée Renaissance du Loiret, Stéphanie Rist, avait porté une loi permettant l’élargissement du droit de prescription des sages-femmes (arrêt de travail, dépistage et traitement des IST) et l’élargissement des protocoles de coopération. On avait échappé de justesse à la création d’une profession intermédiaire entre le médecin et l’infirmière. Cette députée vient de récidiver avec une nouvelle proposition de loi qui sera examinée à l’Assemblée nationale le 28 novembre. Elle prévoit l’accès direct aux kinés pour les TMS légers et aux orthophonistes, sous réserve qu’ils exercent dans le cadre d’une structure coordonnée et qu’ils informent systématiquement le médecin via le DMP. Cette initiative devrait permettre de dégager du temps médical. Mais là où les choses se corsent, c’est que le texte veut créer une nouvelle IPA praticienne de première ligne destinée à prendre en charge les pathologies bénignes. Franchement, ça agace.
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Après le renforcement de ses procédures de contrôle, Doctolib annonce avoir fait, le « ménage ». Désormais, seuls les professionnels de santé dotés d’un numéro RPPS ou Adéli seront référencés. Il était urgent que certains acteurs non reconnus et parfois aux pratiques douteuses, ne puissent plus offrir leurs services en entretenant la confusion avec les professionnels de santé dûment réglementés et reconnus par les autorités de santé. Le SML salue cette clarification bienvenue, faite dans la transparence, dans l’intérêt des patients et du parcours de soins.
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