Si vous ne visualisez pas correctement la lettre d'information, voir la version en ligne
 
 
 
   


Samedi 19 février 2022

 
 

SOMMAIRE

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • Revalorisations : des chiffres sans appel

2- A la une

  • Les revenus des médecins en baisse notable en 2020 : Les chiffres de la CARMF confirment cette chute (non libre)

3- Zoom sur

  • La Cour des comptes estime assez peu réaliste la trajectoire de redressement budgétaire du gouvernement
  • EHPAD : il faut « redéfinir le modèle d’organisation », selon la Cour des comptes
  • Prévention du risque de pénurie de médicaments : La Cour invite à se concentrer sur « les plus indispensables »
  • PPC et ventilateurs Philips : L’Agence du médicament et des produits de santé publie une liste des appareils défectueux
  • Pour soulager les urgences hospitalières, une solution : Revaloriser les visites et le travail de nuit
  • Les Padhue bientôt fixés sur leur sort ?

4- Les dossiers que le SML suit

  • Le ministère veut réduire la consommation d’antibiotiques en ville de 25 % d’ici à 2025
  • Seuls 12 801 généralistes ont validé leur parcours triennal de DPC
  • Un médecin agressé dans le Val de Marne : 12 jours d’ITT et un nez fracturé
  • Un détournement des fonds de formation inacceptable

5- Actu Covid

  • Covid-19 : Selon Jean-François Delfraissy, l’automne devrait être marqué par « une circulation contrôlée du virus »
  • Le ministère prêche la miséricorde pour les détenteurs de faux pass vaccinal désireux de se faire vacciner
  • Dose de rappel obligatoire pour les soignants

6- Dopamine Formation

  • Inscrivez-vous au E-colloque : Le brunout parental

7- Le SML dans les médias

8- Les petites annonces : Vendre - Acheter - Louer

 


   | Éditorial

 

LE MOT DU PRESIDENT

Revalorisations : des chiffres sans appel

Nous avons passé tout le quinquennat à réclamer une revalorisation des actes dans l’indifférence de la CNAM et d’un Gouvernement qui ont préféré financer des structures. Non seulement le « ruissellement » des moyens vers les structures n’a pas apporté les résultats escomptés, mais l’indigence de nos tarifs, au regard de l’engagement et du niveau de responsabilité qu’exige notre métier, est devenu un repoussoir pour les jeunes diplômés.

Les chiffres que vient de produire la CARMF témoignent de la chute libre des revenus de tous les médecins libéraux. Ce recul inédit est certes lié aux effets de la crise sanitaire, mais plus encore à celui de l’inflation alors que le coût de la pratique s’envole.

Ces chiffres sont l’étendard de l’injustice faite à notre profession que l’on a de plus privé de ses capacités de négocier une nouvelle convention médicale avant 2023. Même le SAMU et les urgentistes des établissements hospitaliers ont donné de la voix cette semaine pour appeler à une revalorisation des tarifs de la visite, relayant ainsi une demande du SML.

Il faudra que le prochain président de la République, quel qu’il ou elle soit, s’engage dès les premiers jours de son arrivée à l’Élysée à revaloriser massivement nos actes en ouvrant le chantier de la nouvelle convention médicale que nous appelons de nos vœux.

Dr Philippe Vermesch,
Président du SML

 
     

 

 

Pour tout problème dans le cadre de votre exercice libéral : sml.assistance@lesml.org
Pour tout litige avec les caisses : sml.cpam@lesml.org
Pour contacter le Pôle Retraite Prévoyance : retraiteactive@lesml.org
Pour tout renseignement relatif à la formation : contact@lafml.org
Pour adhérer au SML ou renouveler son adhésion pour l’année 2022 cliquez ici

 
 


  | À LA UNE 

 

Les revenus des médecins en baisse notable en 2020
Les chiffres de la CARMF confirment cette chute (non libre)

C’était tout à fait prévisible, mais les chiffres publiés par la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) le confirment : les revenus des médecins libéraux ont été très fortement impactés par la crise sanitaire en 2020. Le bénéfice non commercial (BNC) moyen des praticiens, toutes spécialités confondues, s’est établi à 86 974 euros, soit « une nette baisse de 5,73 % en euros courants par rapport à 2019 ». Avec l’inflation, la baisse de revenus nets atteint 6,21 %.

 
     

 

 
 


   | ZOOM SUR

 

La Cour des comptes estime assez peu réaliste la trajectoire de redressement budgétaire du gouvernement

Dans son dernier rapport annuel (le dernier avant les élections présidentielles), la Cour des comptes estime qu’il faudrait 9 milliards d’économies supplémentaires par an pour respecter les objectifs de finances publiques d’ici à 2027. En résumé, la trajectoire de redressement budgétaire avancée par le gouvernement à la sortie de l’épidémie serait « incertaine ». Bercy table sur un déficit public ramené à 5 % du produit intérieur brut en 2022 et à 3 % en 2027, date à laquelle la dette publique commencerait à décroître. Pour la Cour des comptes, un tel objectif n’est pas réaliste.

 
     

 

 

EHPAD : il faut « redéfinir le modèle d’organisation », selon la Cour des comptes

Certes, l’objectif de dépenses pour l’accueil des personnes âgées a connu une hausse de 3,6 milliards sur quatre ans et s’élève cette année à 14,3 milliards d’euros, mais l’effort public « inédit, conjoncturel puis permanent » a été accompli « sans contreparties notables », estime la Cour des comptes. Il convient de « redéfinir le modèle d’organisation des EHPAD ».

 
     

 

 

Prévention du risque de pénurie de médicaments
La Cour invite à se concentrer sur « les plus indispensables »

La Cour des comptes s’est également penchée sur les risques de pénurie de médicaments et de dispositifs médicaux. Certes des mesures pour faire face aux ruptures d’approvisionnement, notamment pour les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur, ont déjà été adoptées, mais pour la Cour, le problème essentiel est l’évaluation précise des phénomènes en jeu. Il faut donc améliorer le système d’information pour connaître la nature du risque pesant sur tel ou tel médicament ou tel ou tel dispositif médical.

 
     

 

 

PPC et ventilateurs Philips
L’Agence du médicament et des produits de santé publie une liste des appareils défectueux

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié la liste des appareils de PPC (pression positive continue) et ventilateurs Philips défectueux. Rappelons que le problème de ces appareils défectueux provient de la mousse insonorisante présente dans ces dispositifs médicaux, à l’origine d’un risque d’exposition à des particules provenant de la dégradation de ce matériau. Les risques liés à cette exposition sont essentiellement une irritation de la peau, des yeux et des voies respiratoires, des réactions inflammatoires, des maux de tête, de l’asthme, et potentiellement, bien que ce ne soit pas avéré, un risque cancérigène.

 
     

 

 

Pour soulager les urgences hospitalières, une solution :
Revaloriser les visites et le travail de nuit

Auditionnés par la commission d’enquête du Sénat relative à la situation de l’hôpital public en France, trois acteurs de secteur des urgences ont évoqué l’engorgement des urgences hospitalières. Pour l’association des médecins urgentistes de France, cet engorgement est dû à la baisse de l’attractivité des visites à domicile et du travail de nuit dans le cadre de la permanence des soins ambulatoires. L’AMUF appelle à revaloriser la visite et les gardes, plutôt que l’obligation. Même souhait de revalorisation du côté des représentants du SAMU : « 35 euros la visite à domicile, ce n’est pas possible ».

 
     

 

 

Les Padhue bientôt fixés sur leur sort ?

Le rythme des commissions nationales d’autorisation des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) a été intensifié pour pouvoir examiner les dossiers en attente dans le cadre du dispositif transitoire jusqu’à la fin 2022. 4 500 dossiers ont été déposés auprès des agences régionales de santé. Fin janvier, 790 avaient reçu un avis des commissions régionales et ont été transmis aux 14 commissions nationales (organisées par spécialité).

 
     

 

 
 


   | ACTUS COVID

 

Covid-19 : Selon Jean-François Delfraissy, l’automne devrait être marqué par « une circulation contrôlée du virus »

Selon le président du Conseil scientifique censé éclairer le gouvernement, la pandémie de Covid-19 est « au début d’une nouvelle ère » et l’automne devrait être marqué par « une circulation contrôlée du virus ». « Nous sommes en train d’en finir avec Omicron », estime le Pr Jean-François Delfraissy. « Si les bons chiffres se poursuivent, dit-il dans une interview au Parisien, envisager de lever le pass vaccinal dès le printemps me paraît envisageable ». Pour autant, le virus n’aura pas totalement disparu.

 
     

 

 

Le ministère prêche la miséricorde pour les détenteurs de faux pass vaccinal désireux de se faire vacciner

Le ministère de la Santé lâche encore un peu de lest en ce qui concerne les détenteurs de faux pass sanitaire souhaitant se faire vacciner. Jusqu’à présent, les professionnels de santé étaient invités à contrôler que ces derniers n’avaient pas dépassé le délai de 30 jours à compter de l’infraction, et si ce délai était dépassé, ils devaient en informer les forces de l’ordre. Un DGS-Urgent informe les professionnels de santé que, désormais, ils ne seront plus tenus à réaliser ce contrôle. Le ministre de la Santé veut « donner une seconde chance » aux repentis.

 
     

 

 

Dose de rappel obligatoire pour les soignants

À partir du 15 février, tous les soignants devraient avoir reçu une dose de rappel dans un délai de quatre mois après la fin de leur schéma vaccinal initial pour continuer à exercer. Mais au 8 février, seuls 81 % des hospitaliers, 82 % des personnels des EHPAD et 87 % des libéraux avaient répondu à cette obligation.

À la même date, 37,8 millions de personnes sur les 46 millions de Français éligibles avaient réalisé une dose supplémentaire pour conserver leur pass. Là encore, le délai entre la fin du cycle vaccinal initial et la troisième dose était de 4 mois, mais le gouvernement a décidé « d’un délai de tolérance de 7 jours, qui correspond au délai d’activation du pass ». Les QR codes non conformes ne devraient être désactivés que le 22 février.

 
     

 

 


   | Dopamine Formation vous propose

 
 


   Le SML dans les médias 

 

Déserts médicaux : « L’encadrement des installations n’est pas la solution », pour le Syndicat des médecins libéraux de Franche-Comté

Médecine foraine et stage en zone rurale, un député de Dordogne veut lutter contre le manque de médecins

 


   | Les Petites Annonces 

 

---------------  Veille réglementaire : ici  ---------------

 

Le Syndicat des Médecins Libéraux
Immeuble Point Sud
40 Rue Gabriel Crié - 92240 Malakoff
La cellule juridique du SML :
lesml@lesml.org

 

 
     
     


---------------  Vos avantages en tant qu'adhérent : ici  ---------------

 
Pour ne plus recevoir la lettre d'information, cliquez ici