| Le président de la République a lancé jeudi le Conseil national de la refondation pour réformer la France en proie à de multiples difficultés. Nul ne sait encore ce qui en ressortira, mais une chose est certaine : le dossier de la santé y figurera en bonne place.
Au SML, nous sommes par nature toujours sceptiques face aux grands-messes surtout lorsque celles-ci ont un goût de déjà-vu. Mais nous voulons croire que la refondation de la convention médicale- à défaut de celle du pays- est possible, en retournant aux sources. Avec une convention claire, des tarifs simples et lisibles, et des moyens permettant de restaurer l’attractivité de la médecine libérale. Nous avons construit un ensemble de propositions dans ce sens dont nous débattrons avec les autres syndicats et la Cnam.
La négociation conventionnelle débutera fin octobre. Le SML y est prêt. |
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Dr Philippe Vermesch, Président du SML |
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C’est le montant total de l’investissement que réclame le SML pour financer la prochaine convention médicale. C’est raisonnable au regard des 30 milliards alloués en deux ans à l’hôpital avec le Ségur. Mais c’est indispensable pour moderniser, restructurer, et revaloriser les honoraires dans un contexte d’inflation. Pour tous les médecins, le Syndicat souhaite une revalorisation massive des actes afin de les aligner sur la moyenne européenne. |
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On n’en peut plus ! La convention de 2016 avait mijoté plus de 40 majorations. De quoi rendre indigeste la tarification des actes.
Le SML qui prône une convention de rupture, plus concrète, plus efficace et plus libérale, veut faire le ménage. Exit, les majorations en tous genres, le syndicat propose trois niveaux de consultations : 50 € pour la consultation de base, 90 € pour la Consultation longue complexe et le CNPsy, et 150 € pour la Consultation longue très complexe. Il souhaite en revanche maintenir la majoration 15 € sur la prise en charge des soins non programmés instaurée dans le cadre des mesures d’urgences cet été.
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| Secteurs : c’est mieux à trois
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Fidèle au secteur 2 qui fait partie de son ADN, le SML veut créer un secteur 1 avec dépassements autorisés. Le syndicat souhaite que s’instaure désormais 3 secteurs conventionnels : S1 avec dépassements autorisés, S2 et S2 Optam-CO. |
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Il n’y a pas de raison de brader le 2ème acte et d’offrir le 3ème lorsque plusieurs actes s’enchaînent. Aucune profession ne le fait ! Personne ne travaille gratuitement. Le SML souhaite que tous les actes effectués au cours d’une même séance soient facturés à taux plein. |
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La réponse aux soins non programmés en s’appuyant sur les structures libérales existantes, donner toute leur place aux médecins libéraux dans les structures de régulation (co-gouvernance des SAS) et permettre la régulation déportée, figurent au rang des objectifs du SML pour organiser la réponse aux soins non programmés. |
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Pour redonner du temps médical et permettre aux médecins d’augmenter leur file active de patients, le SML veut généraliser le travail aidé dans tous les cabinets avec des assistants médicaux et secrétaires médicales à plein temps disposant des moyens de décharger le médecin et d’effectuer les tâches administratives. |
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La nouvelle convention, propose le SML, devra consacrer la coopération interprofessionnelle, en généralisant le travail coordonné dans le cadre de l’ESCAP pour les patients ALD, fragiles et dépendants avec à l’appui une rémunération spécifique du médecin. |
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| On booste l’exercice libéral |
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Dans les territoires en difficulté : zéro cotisation sociale (hors cotisations CARMF) pendant 10 ans pour les médecins libéraux qui y exercent ou s’y installent, création d’un secteur conventionnel d’incitation avec un espace de liberté tarifaire permanent accessible 3 ans d’activité libérale en zone sous-dense, mobilisation des médecins retraités actifs exonérés de cotisations sociales. Le SML veut aussi créer le statut du médecin retraité remplaçant pour soulager les médecins en zone déficitaire et sécuriser l’installation des jeunes. |
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Pour les téléconsultations effectuées par les médecins traitants et les psychiatres sur leur patientèle. C’est l’une des solutions que le SML défendra pour améliorer l’accès aux soins, dans la cadre de la future négo.
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| Prévention à fond les manettes |
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Cette fois-il faut que la convention permette d’ancrer la médecine libérale dans les logiques de prévention. Pour cela le SML propose de remplacer les ROSP par une ROSP unique pour tous dédiée à la prévention. Celle-ci permettra de financer et de rendre visible l’action des médecins en relais des consultations de prévention aux âges clés de la vie.
Le syndicat veut aussi inscrire dans la future convention des consultations de prévention aux âges clés de la vie précédées d’un bilan de biologie et rem valorisées au titre des consultations de niveau 3 à 150 €. |
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C’est simple, lisez les propositions du SML. C’est par ici (lien vers le texte) |
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