Si vous ne visualisez pas correctement la lettre d'information, voir la version en ligne
 
 
 
   


Samedi 7 novembre 2020

 


   Sommaire

 

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

  • Épidémie : attention à la casse !

2 - À la Une

  • Les scénarios envisagés par les épidémiologistes de l’Institut Pasteur

3 - Zoom sur la Covid-19

  • Tests antigéniques : mode d’emploi
  • Sept Ordres de professions de santé incitent les patients à continuer de les consulter
  • Rupture de stock pour les masques pour enfants
  • Les IBODE exclus de l’attribution de masques FFP2 : une iniquité pour le SML
  • Gants : à consommer avec modération
  • Prise en charge par l’Assurance maladie des indemnités journalières des professionnels de santé libéraux
  • Plusieurs mesures dérogatoires sont prolongées
  • Prise en charge liée à la Covid-19 : le CMG actualise ses mémos

4 - Les dossiers que le SML suit

  • Les négociations interprofessionnelles vont dans une mauvaise direction

5 - Paymed vous propose

  • Pratiquez la (télé)consultation, Paymed sécurise le paiement !

6 - Dopamine Formation

  • Nos colloques passent en mode virtuel

7 - Les petites annonces : Vendre - Acheter - Louer

 


   Éditorial

 

LE MOT DU PRESIDENT

Épidémie : attention à la casse !

Dans une note datée du 26 octobre, soit deux jours avant l’annonce du nouveau confinement, le conseil scientifique chargé d’éclairer le Gouvernement émettait l’hypothèse d’une sortie de la deuxième vague épidémique en fin d’année, voire au début de l’an prochain. Son avis reposait sur les projections de l’Institut Pasteur selon lesquelles près de 6 000 patients Covid (entre 5 400 et 6 020 selon la vitesse de propagation du virus) pourraient être pris en charge en réanimation à la mi-novembre si l’impact du nouveau confinement était similaire à celui du premier, ce qui est loin d’être sûr.

Pour le conseil scientifique, cette deuxième vague ne devrait pas être la dernière et il suggère au Gouvernement une stratégie d’alternance entre des périodes de mesures très restrictives et des périodes plus souples.

Dans ce contexte, il est plus que jamais nécessaire de maintenir une offre de soins permettant d’assurer « en même temps » le suivi des patients non Covid. C’est pourquoi nous ne pouvons accepter sans réagir l’accélération des déprogrammations dans les cliniques qui riment avec pertes de chances pour les patients. Et au-delà, ces déprogrammations, qui s’accompagnent de la mise à disposition des hôpitaux publics des personnels salariés des cliniques, mettent en danger les spécialistes.

Le SML ne se résout ni à la casse des patients diagnostiqués et opérés trop tard, ni à la casse des spécialistes privés d’activité en établissement et en ville. Nous l’avons fait savoir au Gouvernement. Ce n’était vraiment pas la peine que le ministre de la Santé s’époumone devant les députés en les accusant de déni face à la gravité de la situation sanitaire, si c’est pour fermer les cliniques en douce.

Pendant que l’hôpital traite les patients Covid, il faut permettre aux cliniques d’assurer la continuité des prises en charges dont les autres patients ont besoin.

Dr Philippe Vermesch
Président du SML

 
     

 

 

Pour tout problème dans le cadre de votre exercice libéral : sml.assistance@lesml.org
Pour tout litige avec les caisses : sml.cpam@lesml.org
Pour contacter le Pôle Retraite Prévoyance : retraiteactive@lesml.org
Pour tout renseignement relatif à la formation : contact@lafml.org
Pour adhérer au SML ou renouveler son adhésion pour l’année 2020 cliquez ici

 


   À la Une

 
 

Les scénarios envisagés par les épidémiologistes de l’Institut Pasteur

Les épidémiologistes de l’Institut Pasteur avaient réactualisé leurs scénarios le 30 octobre, le jour où les Français entraient en confinement. Si tout se passait comme espéré, le pic des entrées en réanimation des malades Covid aurait été atteint le 6 novembre, ce qui signifie une occupation maximale des lits de réanimation une semaine plus tard, soit à la mi-novembre. Tout dépend de la circulation du virus.

 
     

 

 


   Zoom sur la COVID-19

 
 

Tests antigéniques : mode d’emploi

Les médecins libéraux sont autorisés à réaliser des tests antigéniques à leur cabinet. L’Assurance maladie a précisé que les médecins pourront coter cet acte C2 ou V2, soit 46 euros, auxquels pourront s’ajouter MIS ( 30 euros) si le patient s’avère positif. Cette cotation MIS se justifie par le temps nécessaire pour expliquer les mesures à prendre, faire le point sur les traitements nécessaires, évaluer les situations devant faire l’objet d’une vigilance accrue et initier le « Contact tracing ».

 
     

 

 

Sept Ordres de professions de santé incitent les patients à continuer de les consulter

Les Ordres de sept professions de santé (médecins, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicure-podologues) incitent fortement, dans un communiqué commun, l’ensemble des patients à continuer de consulter leurs praticiens afin de ne pas provoquer des retards dans les prises en charges. Ils rappellent qu’ils continuent à assurer « les soins de premier et de second recours » en présentiel, par téléconsultation ou télé-soins, ou à domicile. Il faut, écrivent-ils, « impérativement éviter les retards de diagnostic et de prise en charge, les pathologies déséquilibrées, les souffrances, les risques de complication » et « éviter que les patients ne subissent à nouveau une perte de chance dans la prise en charge de leur pathologie ».

 
     

 

 

Rupture de stock pour les masques pour enfants

Avant que les masques ne soient rendus obligatoires pour les élèves à partir de six ans, les masques pour enfants ne représentaient que 5 % du marché. Ils représentent aujourd’hui 30 % du marché. Les parents comme les pharmaciens ont été surpris par l’annonce gouvernementale trois jours avant la rentrée scolaire. Les premiers se sont précipités dans les pharmacies, les seconds n’ont guère eu le temps de se réapprovisionner. Résultat : les officines sont en rupture de stock. Les prix des masques pour enfants ont monté.

 
     

 

 

Les IBODE exclus de l’attribution de masques FFP2 : une iniquité pour le SML

À croire que l’État organise la pénurie pour justifier les textes pondus par les services ministériels. Ainsi, les recommandations du ministère de la Santé excluent les IBODE de l’usage d’un masque FFP2. Selon ces recommandations, ces masques doivent être réservés en priorité aux médecins et aux infirmiers anesthésistes, les seuls qui réaliseraient des actes à risque. Pour le SML, cette distinction est inique et n’a pas de fondement hormis la pénurie de masques FFP2. En effet, on ne peut exclure la transmission du coronavirus par voie aéroportée. Les IBODE y sont exposés. L’affaire a été portée en justice. Et le SML soutient cette démarche.

 
     

 

 

Gants : à consommer avec modération

« L’usage des gants, quand il n’est pas indiqué, constitue un gaspillage de ressources sans pour autant contribuer à réduire le risque de transmission croisée et entraîner la non-observance lors des opportunités à l’hygiène des mains. » La formule n’est pas très claire. Ce qui est clair, c’est que, dans un message d’alerte envoyé aux établissements de santé et médico-sociaux, la direction générale de la santé rappelle que le port des gants est « limité lors des soins, au risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques, au contact avec une muqueuse, au contact avec la peau lésée et dès lors que les professionnels de santé présentent des lésions cutanées aux mains ».

 
     

 

 

Prise en charge par l’Assurance maladie des indemnités journalières des professionnels de santé libéraux

L’Assurance maladie prend en charge de manière dérogatoire les indemnités journalières des professionnels libéraux amenés à interrompre leur activité professionnelle en raison de la Covid-19. Plusieurs cas de figure sont envisagés.
- Pour les professionnels dont le diagnostic d’infection a été posé cliniquement ou biologiquement
- Professionnels de santé en arrêt pour garde d’enfant
- Professionnels de santé vulnérables

 
     

 

 

Plusieurs mesures dérogatoires sont prolongées

Hormis la prise en charge des indemnités journalières liées à la Covid, plusieurs autres mesures dérogatoires sont prolongées jusqu’à la fin de l’état d’urgence.
- Télé-consultation
- Télé-expertise
- « Tracing »
- Interventions en Ehpad

 
     

 

 

Prise en charge liée à la Covid-19 : le CMG actualise ses mémos

Le Collège de la médecine générale (CMG) a établi trois fiches de prise en charge relatives à la Covid-19 : pour la prise en charge d’un patient symptomatique, celle d’un patient asymptomatique et celle d’un enfant. Un travail qui peut s’avérer très utile.

 
     

 

 


   Le dossier que suit le SML

 

Les négociations interprofessionnelles vont dans une mauvaise direction

Les négociations interprofessionnelles avec l’Assurance maladie autour des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) se poursuivent, mais empruntent une mauvaise direction. L’Assurance maladie veut élargir les missions des CPTS à l’organisation de la réponse aux crises sanitaires. Elle met par ailleurs des financements supplémentaires pour inciter les professionnels de santé libéraux à développer les CPTS. Sur ces deux sujets, l’Assurance maladie est dans l’erreur, en contribuant à financer des réunions multiples au détriment du temps médical.

 
     

 

 
 


   Paymed vous propose

 

Pratiquez la (télé)consultation, Paymed sécurise le paiement !

Que vous réalisiez vos consultations via des applications de visioconférence ou en cabinet : e-Paiement permet d’encaisser facilement les honoraires de vos patients ! 
 - Facile 
- Simple
- Sûr 
- Libre


Offre de découverte : gratuit jusqu’au 31 décembre 2020.

 


   Dopamine Formation vous propose

 
 
 


   Les petites annonces

 

Vendre - Acheter - Louer

Si vous cherchez à vendre, acheter ou louer un cabinet médical, rendez-vous sur le site web du SML rubrique « Les petites annonces ». C’est gratuit !

Pour déposer une annonce, envoyez un mail à : lesml@lesml.org

 

---------------  Veille réglementaire : ici  ---------------

 

Le Syndicat des Médecins Libéraux
Immeuble Point Sud
40 Rue Gabriel Crié - 92240 Malakoff
La cellule juridique du SML :
lesml@lesml.org

 

 
     
     


---------------  Vos avantages en tant qu'adhérent : ici  ---------------

 
Pour ne plus recevoir la lettre d'information, cliquez ici