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 Samedi 26 octobre 2019


   Éditorial

LE MOT DU PRESIDENT

Plaisir d’offrir… (dé-)plaisir de recevoir
Les députés ont consacré la semaine à l’examen du budget de la Sécu. Je ne peux m’empêcher d’être consterné par le fait que le Gouvernement ait décidé de faire payer, par les comptes de la Santé, les largesses qu’il a consenties en début d’année pour tenter d’apaiser le mouvement des Gilets jaunes.

Les Gilets jaunes avaient réclamé un renforcement de l’accès aux soins, et leur surprise sera grande quand ils découvriront que les prodigalités du président de la République à leur endroit ont pour contrepartie de nouveaux déremboursements, comme l’homéopathie, ou la réduction du nombre de laboratoires de biologie médicale auxquels on réclame 170 millions d’euros d’économies, pour ne citer que ces deux exemples.

Le retour à l’équilibre des comptes, annoncé à grand battage médiatique, est donc reporté et, malgré cela, le Gouvernement trouve des moyens pour financer un nouveau plan en faveur de l’hôpital.

L’approche des élections municipales pousse le Gouvernement à multiplier les cadeaux. Pourquoi pas. Mais, attention, il n’est pas question qu’il en adresse la facture aux professionnels libéraux, et aux médecins en particulier.

Le deal de la maîtrise médicalisée reposait sur un partage, entre l’Assurance maladie et les médecins, des économies réalisées par l’engagement de la profession sur l’efficience. On s’aperçoit aujourd’hui que le retour sur investissement n’est pas à la hauteur de la promesse. Le plan « Ma santé 2022 » ne finance en réalité que les expérimentations et les gadgets qui font plaisir aux technos. Mais rien ne permet de revaloriser nos honoraires.

Ce n’est pas en instaurant un énième contrat d’installation qu’on attirera les jeunes vers le libéral, mais en rendant à notre profession son attractivité et un niveau de revenu digne des responsabilités qu’elle requiert pour un niveau d’étude à bac +10.

Il faudrait que ce Gouvernement, et avec lui la Majorité, atterrissent et prennent conscience de ce qui se joue réellement pour l’avenir des soins de proximité. 
 
Dr. Philippe Vermesch
Président du SML


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   A la Une

PLFSS revu et corrigé par les députés

Lors de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020, la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté une cinquantaine d’amendements sur le millier qui avait été présenté par les députés. Le PLFSS passait en séance plénière cette semaine et fera l’objet d’un vote solennel le 29 octobre, avant sa discussion au Sénat du lundi 12 au samedi 17 novembre. Le sort de ces amendements n’est pas totalement scellé.


   Zoom sur

Énième plan pour l’hôpital public

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé lors d’une interview, « un plan de soutien pour l’hôpital public » qui viendrait compléter les mesures adoptées dans la loi de transformation du système de santé (sur les hôpitaux de proximité) et celles du plan de refondation des Urgences.

Urgences : l’AP-HP appelle les généralistes libéraux à la rescousse

L’AP-HP fait les yeux doux aux médecins généralistes libéraux. Quatre hôpitaux ont lancé un appel à candidatures pour trouver des volontaires assurant des consultations de médecine générale non programmées dans l’enceinte ou à proximité de l’hôpital afin de désengorger les Urgences. Des locaux seraient mis à la disposition des praticiens. Les généralistes recrutés verseraient une redevance financière d’occupation à la structure hospitalière selon des modalités à discuter.

Service d’accès aux soins : les conditions de la réussite

Les cinq syndicats représentatifs des médecins libéraux, dont le SML, rappellent les conditions de la réussite du service d’accès aux soins (SAS), une des mesures phares du plan de refondation des Urgences.

Bercy met un pied dans les « déserts médicaux »

Dans le numéro 247 de « Trésor-éco », Bercy se penche sur « les déserts médicaux » et propose un certain nombre de mesures pour y remédier. La première de ces mesures consisterait à suspendre l’accès à certaines zones particulièrement sur-dotées en médecine. L’installation d’un nouveau médecin pourrait être subordonnée à la cessation d’activité d’un médecin déjà installé. Bercy souligne que cette disposition serait « temporaire », le temps de « franchir la période durant laquelle la suppression du numerus clausus ne produira pas d’offre nouvelle ». « Cette mesure ne pourrait être mise en place que de façon progressive et en étroite concertation avec les médecins afin de ne pas risquer d’affecter l’attractivité de l’exercice libéral ».


   Restez connecté avec l'e-learning

Les modules en lien avec l'actualité médicale

Nouveauté 2019 : il est possible d’effectuer ses 21 heures de DPC en e-learning.
Pratique, concis, flexible… l’e-learning est une alternative pour se former.

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   Le SML solidaire des biologistes

Une menace sur les laboratoires de proximité

Les biologistes ont manifesté leur colère contre les mesures d’économies qui, une fois encore, les frappent de plein fouet. C’est en effet 170 millions d’économies qui sont attendues des laboratoires d’analyse, alors que, depuis dix ans, ceux-ci sont la cible des pouvoirs publics. Aujourd’hui, c’est tout le maillage territorial des laboratoires qui se trouve menacé. Une nouvelle séance de négociation avec l’Assurance maladie est prévue le 6 novembre.


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