Sommaire

1 - Éditorial du Dr Philippe Vermesch

• La force des convictions libérales

2- A LA UNE

• Le SML : un syndicat invariablement 100 % libéral
• Les combats actuels et les combats pour l’avenir passent par les URPS
• Les points forts du programme du SML

3- ZOOM SUR

• Loi Ségur : Les députés distribuent les compétences des médecins à d’autres professions
• Loi Ségur : Un retour à l’obligation des gardes ?
• Forfait médecin traitant : Les médecins devraient l’avoir reçu
• Les règles du cumul emploi-retraite de nouveau assouplies
• Les spécialistes affectés par les déprogrammations dans les cliniques pourront prétendre à une aide de l’Assurance maladie
• Vaccination : objectif, un million de doses injectées par semaine en avril

4 - Nouveauté : Appli mobile SML

   Éditorial

LE MOT DU PRESIDENT

La force des convictions libérales

Le SML célèbre en 2021 le 40ème anniversaire de sa création. La trajectoire de notre syndicat s’inscrit dans une perspective définitivement libérale au service d’un exercice médical moderne ancré dans la société. Nous voulons que le médecin puisse exercer l’esprit tranquille parce qu’il est entouré d’assistants médicaux, que ses honoraires lui permettent d’équiper son cabinet et de vivre confortablement avec une protection sociale et la perspective d’une retraite qui le mettraient à l’abri du besoin.

Tout cela est légitime pour des professionnels qui affichent 10 ans d’études et doivent se former tout au long de leur carrière. Cela suppose des moyens à travers des honoraires à leur juste valeur, des espaces de liberté et le maintien du secteur 2. Et une structuration entrepreneuriale du cabinet permettant de former et d’accueillir les jeunes, de travailler en groupe.

Enfin, les compétences médicales ne se distribuent pas comme des bons points. Non une sage-femme n’est ni un obstétricien, ni un chirurgien, ni un pédiatre, ni un médecin traitant. Non un kiné n’est pas un chirurgien orthopédiste. Non, un orthophoniste n’est pas un ORL, et non un psychologue n’est pas un psychiatre. Nous pouvons travailler avec les paramédicaux en coopération, mais nous ne sommes pas interchangeables. Le patron de l’organisation de soins et des parcours dans les territoires, comme dans les établissements, c’est le médecin !

La force de nos convictions libérales est inchangée, et le SML reste le seul syndicat à refuser les forfaits qui rendent les revenus des médecins dépendants des caisses. Le totem de nos convictions libérales, c’est l’acte et la liberté tarifaire !

A 40 ans, c’est la force de l’âge ! Le SML est en pleine forme pour défendre la médecine libérale et construire pour tous les médecins libéraux !

Dr. Philippe Vermesch,
Président du SML

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1981 / 2021 : 40 ans d'action SML au service de la médecine
100 % LIBERALE

En 40 ans, le SML a contribué à façonner le visage d’une médecine libérale contemporaine. 

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   A LA UNE

Le SML : un syndicat invariablement 100 % libéral

Le SML est né en 1981, à un moment où la CSMF et la FMF freinaient la mise en œuvre du nouveau secteur conventionné à honoraires libres, le secteur 2, qui autorisait les dépassements d’honoraires. Cette revendication d’une liberté tarifaire est la marque de fabrique du SML. Il n’a pas varié depuis sa création. La valeur cardinale du SML, c’est la défense de la liberté, la défense de la médecine libérale, parce qu’il est convaincu qu’il ne peut y avoir de bonne médecine au rabais, que l’exercice libéral est garant de l’indépendance des médecins à l’égard de quelque pouvoir que ce soit, et qu’elle seule peut inciter les jeunes à s’installer en ville ou dans les zones rurales.

Les combats actuels et les combats pour l’avenir passent par les URPS

En présentant l’action du SML, son président, Philippe Vermesch, a rappelé les combats urgents à mener, notamment contre les dérives de la loi Rist ou loi Ségur (voir ci-dessous), mais aussi les enjeux qui vont construire l’avenir.

Les points forts du programme du SML

Interviewé récemment par JIM.fr, Philippe Vermesch est revenu sur les positions du SML.

• Le parcours de soins
• Le bilan de ces cinq dernières années
• La rémunération 
• La rémunération par objectifs de santé publique
• La situation des MSP
• Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)
• L’avenir des secteurs d’exercice
• L’avenir des retraites
• Quelle attitude lors des prochaines négociations conventionnelles

   ZOOM SUR

Loi Ségur : Les députés distribuent les compétences des médecins à d’autres professions

Les députés ont adopté la semaine dernière la proposition de loi « visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification », appelée loi Rist, du nom de sa promotrice ou loi Ségur. Les sénateurs et les députés n’ayant pu se mettre d’accord sur ce texte en commission mixte paritaire, il est revenu à l’Assemblée nationale où la majorité s’est empressée de le restituer tel qu’elle l’avait voté. Le chapitre II porte sur « l’évolution des professions de sage-femme et de certains auxiliaires médicaux ».

Loi Ségur : Un retour à l’obligation des gardes ?

Un article de cette proposition de loi est particulièrement dangereux, puisqu’il prévoit de rendre obligatoire la participation des médecins libéraux au Service d’accès aux soins, qui doit comprendre une régulation médicale territoriale des demandes de soins non programmés. Le SML s’est battu contre l’obligation des gardes, ce n’est pas pour voir réapparaître ce « servage ». Le SML demande la réécriture de ce texte et combattra le retour des gardes obligatoires.

Forfait médecin traitant : Les médecins devraient l’avoir reçu

La Cnam fait savoir que la mise en paiement du forfait médecin traitant (FPMT) a eu lieu mercredi dernier, et qu’en conséquence ces sommes devraient être créditées sur les comptes des médecins concernés. En général, il s’écoule un délai de 1 à 3 jours entre la mise en paiement et l’arrivée sur le compte du médecin.

Les règles du cumul emploi-retraite de nouveau assouplies

Afin de lever les obstacles à une éventuelle reprise d’activité des médecins libéraux retraités pendant la crise sanitaire, le ministère des Solidarités et de la Santé a fait savoir que les règles du cumul emploi-retraite des professionnels libéraux seront à nouveau assouplies jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire en juin 2021. « L’accroissement de la tension hospitalière et médicale dans certains territoires rend nécessaire de prendre de nouvelles mesures exceptionnelles tendant à faciliter la reprise d’activité des soignants, hospitaliers et libéraux, qui sont retraités pour faire face à l’afflux de patients », précise le secrétaire d’État chargé des retraites, Laurent Pietraszewski, dans un courrier adresse à la Carmf.

Les spécialistes affectés par les déprogrammations dans les cliniques pourront prétendre à une aide de l’Assurance maladie

Les établissements de santé privés étant contraints de déprogrammer les interventions « non urgentes », le dispositif d’indemnisation à destination des médecins libéraux qui y exercent et subissent une perte d’activité est réactivé pour la période du 1er mars au 30 juin prochain.

Vaccination : objectif, un million de doses injectées par semaine en avril

Depuis Valenciennes où il visitait un centre de vaccination, le président de la République a annoncé que, désormais, la cible vaccinale serait élargie à tous les plus de 70 ans sans conditions de comorbidité à partir de ce samedi. Emmanuel Macron a également annoncé que la vaccination devrait s’accélérer avec l’ouverture de 35 « méga-centres » capables de pratiquer entre 1 000 et 2 000 injections quotidiennes. L’armée est désormais appelée à la rescousse. Les étudiants en santé et les vétérinaires pourraient être appelés à apporter main forte aux vaccinateurs actuels. L’objectif de ces dispositions est d’atteindre le seuil d’un million de doses injectées par semaine au mois d’avril.

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